Author: uga-universite-avenirs.fr (Page 4 of 7)

Simplification et transparence des procédures RH

Cette fiche thématique vise à présenter :


Bilan 2020-2023

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Depuis 2020, l’établissement s’est fortement engagé dans la consolidation et la sécurisation des procédures RH, en particulier par le travail mené en conseils de CSPM et conseils centraux :

  • Insistance sur les déclarations des liens d’intérêt et l’application des règles de déport ;
  • Sensibilisation des membres des comités de sélection (COS) aux biais de genre et nomination d’un référent ou d’une référente égalité femmes-hommes (voir fiche égal) ;
  • Prise en compte systématique des questions relatives à l’égalité femmes – hommes et aux discriminations pour l’évaluation des candidatures lors des campagnes RH (avancements, mobilités, recrutements, RIPEC) ;
  • Meilleure diffusion des informations relatives aux différentes campagnes avec des messages individualisés et des webinaires à destination des candidates et candidats ;
  • Audition des présidents de COS par les conseils de CSPM ;
  • Audition des directions de CSPM en CAc pour les différentes procédures RH (avancement, constitution des COS et  résultats, mobilités) avec insistance sur les questions de méthode ;
  • Travail renforcé entre CSPM et services RH ;
  • Lancement en 2023 du premier projet de dématérialisation pour la procédure avancement, actuellement en cours de réalisation.

Programme 2024-2027

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Aujourd’hui, notre établissement doit être en capacité de répondre efficacement et rapidement à la question de la soutenabilité du traitement des procédures RH pour les enseignants, enseignants-chercheurs et BIATSS, face à la montée en charge des campagnes, notamment pour les avancements, mobilités, recrutements et primes, qui se caractérisent par des volumes de demandes en augmentation, des calendriers souvent resserrés et des procédures plus nombreuses et plus exigeantes.

D’autre part, en s’inscrivant dans les réflexions déjà menées, notamment par les conseillers, il s’agit désormais de travailler plus intensément, et avec de nouveaux outils, à la transparence et à l’explication des processus, afin de mieux accompagner les candidats dans la phase de préparation et de dépôt des dossiers et de soutenir les conseillers, de plus en plus sollicités par des travaux d’expertise, dans l’exercice de leur mandat.

Les attentes fortes des personnels sur ces questions ont abouti à la création d’une vice-présidence dédiée.

Dématérialisation et simplification

La dématérialisation, pensée comme outil, implique une description des processus permettant de faire émerger les espaces et solutions de simplification. Les prochaines années doivent porter à :

  • Dématérialiser progressivement les différents processus RH en passant par la création d’outils spécifiques pensés avec les différents acteurs ;
  • simplifier et accompagner le travail des différents acteurs intervenant dans les processus, afin de dégager du temps pour les tâches à plus haute valeur ajoutée (accès aux documents et dépôt des rapports pour les conseillers ; accès aux documents et statistiques pour la préparation des conseils, pour les directeurs de CSPM et services RH) ;
  • fiabiliser la circulation des documents, et notamment de ceux contenant des données personnelles, en facilitant l’accès à ceux-ci et en sécurisant leur diffusion et leur archivage ;
  • se doter d’outils de contrôle du suivi des procédures (ex vérification simplifiée du dépôt de l’ensemble des pièces nécessaires pour les discussions en conseil etc) ;
  • aboutir à un plus grand confort dans la gestion des calendriers ;
  • anticiper efficacement l’augmentation envisageable du nombre de candidatures aux différentes campagnes, en particulier d’avancement, mobilités ou primes ;
  • pour les candidats : simplifier – sur le périmètre établissement – les phases de dépôt des dossiers ;
  • contribuer à un allègement de l’impact environnemental en limitant le nombre des documents lourds en circulation.

Transparence

  • Pour les candidats :
    • Créer des documents permettant de mieux comprendre les processus RH des différents corps pour s’emparer pleinement des opportunités de carrière ;
    • Donner l’assurance d’un traitement homogène et équitable des candidatures ;Mettre à disposition des éléments de compréhension des évaluations ;
    • Avoir des données de retour sur les campagnes pour faciliter l’accompagnement des carrières.
  • Pour les experts et conseillers :
    • Faciliter le travail des rapporteurs et des conseillers en séance par une mise à disposition plus simple des documents ;
    • Contribuer à l’application des lignes directrices (critères) d’évaluation que les conseils se donneront ;
    • Consolider l’application des règles régissant les liens d’intérêt.

Vie étudiante

Cette fiche thématique vise à présenter :

  • Le bilan 2020-2023
    • La gestion de la crise Covid et les années post-covid autour des précarités (2020-2021)
    • La reprise de la vie associative post-Covid (2021-2022)
    • Le schéma directeur de la vie étudiante – SDVE (2021)
    • Le développement des services à l’étudiant et le projet MUSE (2021-2023)
    • Les actions de prévention en direction de la population étudiante (2019-2023)
    • Le service accueil handicap (2019-2023)
    • Les commissions territoriales
    • Alumni (2022-23)
  • Le programme 2024-2027
    • Le schéma directeur de la vie étudiante – SDVE
    • Précarités étudiante
    • Engagements Vie Étudiante
    • Bien-être et santé de l’étudiant : une préoccupation majeure du MESR et de l’UGA
    • Un accompagnement des étudiants à besoins spécifiques : le service accueil handicap

Bilan 2020-2023

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La gestion de la crise Covid et les années post-covid autour des précarités (2020-2021)

Précarité alimentaire : soutien apporté à plusieurs centaines d’étudiants durant la crise, avec 10 tonnes et 20 000 produits distribués aux plus précaires en 2021 ; des distributions alimentaires régulières assurées par les associations soutenues localement par l’université : Génération précarité, Agoraé et à Valence par SoléVa, ainsi que de nombreux BDE de l’UGA. Le programme « Campus solidaires et citoyens » permet un soutien direct aux associations impliquées sur cette thématique ;

Précarité numérique : durant la crise Covid, distribution de clefs 4G opération « un ordi pour bibi » puis dispositif Etu-prêt pour répondre à cette question ;

Précarité menstruelle : mise en place de distributions de protections en libre-service dans les composantes élémentaires en 2021-2022, pour toutes les femmes, à hauteur de 80 k€ ; En 2022-23, un choix est porté en Commission vie étudiante (CVE) de cibler le soutien aux femmes les plus précaires : 200 femmes ont été bénéficiaires de kits précarité, 13 sites de dépannage ont été établis, avec 2600 dépannages individuels, pour un budget 2022-2023 de 54 k€ ;

Précarité sociale-financière : en 2022, participation forte de l’UGA, en s’appuyant sur la Contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC), au soutien précarité à hauteur de 250 euros/étudiant, pour 154 étudiants suivis, soit38 500 euros. Mise en place d’un service social unifié en 2023, avec convention de versement par l’UGA de 500 k€ au Crous pour un fond permettant l’attribution d’une aide sociale pour les étudiants en situation de précarité aggravée et ceux nécessitant un hébergement d’urgence.

La reprise de la vie associative post-Covid (2021-2022)

Travail autour de la formation, de l’agrément des associations et de la mise en commun, au sein du grand établissement, de la charte commune des associations et de l’agrément des associations.

Le schéma directeur de la vie étudiante – SDVE (2021)

Après 10 mois de travail pour son élaboration et sa rédaction (janvier à octobre 2021), le SDVE a été voté par le Conseil d’administration le 20 octobre 2021. Depuis, un suivi des actions par des fiches actions avec une présentation annuelle en commission vie étudiante est organisé.

Le développement des services à l’étudiant et le projet MUSE (2021-2023)

La Maison universitaire des services aux étudiants (MUSE) regroupe des services de l’UGA et du Crous Grenoble Alpes dans un même lieu :

  • Un accueil de tous les publics avec des services spécifiques aux internationaux (ISSO),
  • Un accompagnement pour les bourses et logement du Crous,
  • Des aides aux démarches d’installation et aux services du quotidien,
  • Un centre de santé,
  • Un accompagnement pour l’étudiant avec handicap,
  • Un soutien social et psychologique,
  • Une découverte des activités sportives, culturelles et d’animation des campus,
  • Un guichet pour le soutien et la promotion des initiatives associatives des étudiants.

Les actions de prévention en direction de la population étudiante (2019-2023)

Des actions de prévention sont menées :

  • Auprès des associations par les formations thématiques : plus de 30 associations agréées et formées ;
  • Auprès de tous les étudiants engagés dans la vie associative pour la sérénité des événements festifs (fiche de sensibilisation, kits de prévention, actions de rentrée et sur les événements forts du mois de l’égalité).

Le service de santé à l’étudiant (2019-2023)  A partir des besoins et des thématiques en émergence chez les étudiants, les sujets sont priorisés autour de la santé mentale, de la santé au quotidien, du déploiement des dispositifs d’écoute comme le dispositif « Bulles d’air », des actions de santé et prévention, et de la formation et sensibilisation des personnels et des étudiants.

Durant la crise Covid, un poste de psychologue  a été créé pour répondre aux besoins des étudiants. Ce poste a depuis été pérennisé.

Le service accueil handicap (2019-2023)

  • Un réseau de référents déployé en 2021 : initié avec 45 référents, le réseau compte aujourd’hui près de 90 référents en 2023), 2 séminaires des référents sont organisés chaque année depuis 2021.
  • Un suivi d’étudiants croissant, de 1300 étudiants en 2019-20, à presque 2500 étudiants en 2023, avec des suivis de handicaps de plus en plus complexes.
  • Recrutement d’une accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) : l’UGA est la seconde université française à recruter une AESH pour une étudiante lourdement handicapée, en 2022.
  • Recrutement d’une chargée d’accompagnement supplémentaire en 2023 pour soutenir l’inclusion des étudiants avec handicap.
  • Appel à Projet « handi 2022 » lancé sur fonds Idex : 13 projets soutenus, répartis sur l’ensemble des CAPM et CSPM, pour un montant total de 142 k€.

Les commissions territoriales

Lancement en septembre 2022 par le recteur des commissions territoriales, suivies par la mise en place de 4 groupes de travail dans lesquels la Vie étudiante-UGA a été présente, autour de 4 thématiques (services aux étudiants, santé, précarité, VE et inclusion), auxquels s’ajoute le GT santé piloté par la VPVE.

Alumni (2022-23)

Thématique co-pilotée VP VE et VP CAc, avec fin 2021, le démarrage du projet de création du réseau Alumni UGA. Recrutement d’un chef de projet Alumni en 2023.


PROGRAMME 2024-2027

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Le schéma directeur de la vie étudiante – SDVE

  • Suivi des actions jusqu’à fin 2024, puis bilan du SDVE actuel.
  • Janvier 2025 : mise en place de groupes de travail pour la rédaction d’un nouveau SDVE.
  • Vote dans les instances fin 2025.

Précarités étudiante

A l’UGA, la thématique de la précarité étudiante se décline encore et toujours au pluriel pour lutter contre toutes les précarités : sociale, alimentaire, numérique ou en lien avec la santé.

Les mesures spécifiques d’aide ou d’accompagnement, pour lutter contre la précarité sur le prochain mandat :             

  • Précarité menstruelle (avec attestation de précarité ou auprès du service de santé) ; 
  • Aides spécifiques et forfaitaires (350 €, avec soutien de la CVEC UGA, sur instruction sociale) ; 
  • Kit d’urgence : pour tout étudiant en situation d’urgence : un ‘kit’ est proposé (carte de transport une semaine, repas d’urgence…) sur fonds CVEC ;
  • Mise en place d’une attestation de précarité sociale et financière et d’un dispositif de lutte contre la précarité numérique : Prêt étu-ordi, Camio.net, dispositif d’aide à l’achat ;
  •  Poursuite du soutien aux actions de solidarité portées par les associations.

Engagements Vie Étudiante

La qualité de la vie étudiante sur un campus est un facteur essentiel de la réussite de l’étudiant, et constitue également un critère d’attractivité de notre université autant sur le plan national qu’international.

Des partenariats privilégiés sont encore à renforcer avec différents organismes (Caisse d’allocations familiales, Caisse primaire d’assurance maladie, Préfecture). Il faudra aussi mieux anticiper l’arrivée des jeunes lycéens sur notre campus par des liens forts entre lycée et université.

Propositions sur le prochain mandat :             

  •  Généralisation des dispositifs permettant l’accompagnement de l’étudiant quel que soit son profil: accès aux droits, politique sociale (aide et soutien en partenariat avec le Crous), services vie étudiante du quotidien.
  • Amélioration de la prise en charge des situations de vulnérabilité et précarité :
    • En s’appuyant sur un meilleur repérage qui devrait permettre aux personnels et aux enseignants de mieux identifier les signes de mal-être ou de souffrance des étudiants ; aider ces personnels à faire face à ces situations ;
    • En favorisant l’écoute des étudiants, pour qu’ils se sentent soutenus par leur université ;
    • En accompagnant et en orientantles étudiants vers les professionnels compétents, pour faciliter des interventions précoces, et améliorer les prises en charge.

Les actions portées sur ce champ s’appuieront également sur les étudiants comme relais et acteurs de l’inclusion, dispositifs dont il faut encore consolider la visibilité.

  • Enfin, sur le volet Vie étudiante, le soutien et le développement de projets autour du sport, de la culture, et de la citoyenneté seront également une priorité. Il s’agit de valoriser l’esprit d’initiative et l’engagement étudiant :
    • En soutenant et accompagnant les associations étudiantes et les étudiants portant des projets relevant de ces thématiques ;
    • En développant la valorisation et la reconnaissance de ces expériences étudiantes ;
    • En développant l’accès aux jobs étudiants compatibles avec les études, et valorisant leur engagement.
  • Travail autour de la reconnaissance de l’engagement étudiant en collaboration étroite avec la vice-présidence formation.

L’engagement d’une université en faveur du déploiement de la vie étudiante est un levier décisif de réussite et d’épanouissement des étudiants.

Bien-être et santé de l’étudiant : une préoccupation majeure du MESR et de l’UGA.

Améliorer l’accès aux soins pour tous les publics est un engagement majeur, identifié dans le schéma Directeur Vie Étudiante, et sur lequel il est nécessaire de poursuivre nos actions. Il est maintenant nécessaire d’associer au service de santé des étudiants (SSE), un conseil de service qui sera une instance centrale pour conduire des actions phares qui s’inscriront dans le projet de service qui doit – sur ce futur mandat – être écrit. Ce projet de service déclinera un ensemble d’actions qui se structureront autour du développement de partenariats pour :

  • Initier de nouveaux réseaux de soins (avec le CHU-GA), en assurant une offre de soins diversifiée (soins programmés, soins d’urgence, santé sexuelle, santé mentale) et déployée sur tout le territoire ;
  • Développer un accès à de nouveaux soins (dentaires, ophtalmologie…) et soutenir la prise en charge des soins des publics anglophones,
  • Développer des actions de prévention autour de la santé (nutrition, sommeil, addiction, prévention des risques) ;
  • Développer et soutenir les propositions autour de la santé et du bien-être, (mettre à disposition des espaces adaptés pour les étudiants en mal-être, proposer des installations sportives en libre-accès le soir et le week-end…).

Par ailleurs, l’UGA s’inscrira dans le dispositif mis en place par le MESR, la CNAé : coordination nationale d’accompagnement des étudiants, service d’accompagnement pour la prise en charge du mal-être. Une ligne d’écoute professionnelle gratuite mise à disposition des étudiants et qui mobilise des psychologues et travailleurs sociaux pour répondre aux étudiants,  les écouter  et les orienter vers les ressources adéquates.

Un accompagnement des étudiants à besoins spécifiques : le service accueil handicap

L’UGA est historiquement une université inclusive, qui accueille et qui accompagne un grand nombre d’étudiants avec handicap. Aujourd’hui, l’UGA est l’une des universités françaises qui, au niveau national, accompagnent le plus grand nombre d’étudiants avec handicap. Forte de cette visibilité autour du handicap, notre université doit poursuivre son travail sur le parcours administratif de l’étudiant avec handicap. L’enjeu est important, et s’inscrit dans la mission d’accueil et d’accompagnement, du lycée à l’université, tout en garantissant une qualité du parcours de formation à l’étudiant avec handicap.

La rédaction du futur Schéma Directeur Handicap de notre établissement pour cette année 2024, est une étape clef de notre politique d’établissement autour de cette thématique essentielle.

L’UGA, quelle université ?

Cette fiche thématique vise à présenter :


Vision de l’UGA et modèle d’université portés en 2020-2023

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Depuis 2020, grâce à l’intégration de l’ENSAG, Grenoble INP et Sciences Po Grenoble, et une plus forte collaboration avec les organismes de recherche, l’Université Grenoble Alpes regroupe toutes les forces de l’enseignement supérieur et de la recherche dans un écosystème qui est unique en France[1]. Le site est maintenant doté d’une plus grande capacité stratégique et opérationnelle au service de la science, de la société et de l’environnement. En 2021, l’Initiative d’excellence Université Grenoble Alpes (IdEX) a été confirmée définitivement. Des opportunités nouvelles et nombreuses ont été données aux étudiantes, étudiants et aux personnels de l’UGA et de ses partenaires, dans un territoire qui vit depuis longtemps en lien avec la science, la technologie et l’innovation.

L’UGA est ainsi plus à même de remplir la double mission qui est la sienne :

  • faire avancer le front de la connaissance ;
  • former des citoyennes et des citoyens éclairés et des professionnels socialement responsables.

Avec ses établissements-composantes, ENSAG – UGA, Grenoble INP – UGA et Sciences Po Grenoble – UGA, elle participe au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, et répond aux besoins de formation aux niveaux local, régional et national. Elle développe des recherches et de l’innovation en lien étroit avec les organismes nationaux de recherche et le CHUGA. Elle est internationale et ancrée dans ses territoires. Elle participe à la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche et tisse des liens avec le monde, en formation et en recherche, afin d’accélérer le développement des savoirs et leur diffusion. Avec les acteurs socio-économiques, l’UGA œuvre pour la création d’activités et d’emplois ainsi que pour le renforcement des richesses humaines et culturelles en prenant en compte les besoins de la société et la nécessité de préserver l’environnement.


Vision de l’UGA pour 2024-2027

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Il s’agit de poursuivre la réalisation de ce projet collectif. Nous souhaitons conforter l’excellence et l’exigence de l’UGA et de ses établissements-composantes pour :

  • produire et diffuser la meilleure science possible,dans un territoire qui a besoin d’une université menant des recherches de pointe et attirant les talents (ex : centre de recherche et développement du groupe de services informatiques AtoS, dédié à l’intelligence artificielle et dont le programme MIAI@Grenoble Alpes est partenaire) ;
  • porter des formations adossées à la recherche
    • qui répondent aux besoins des étudiantes, des étudiants et de la société ;
    • qui contribuent à former des esprits critiques ;
    • qui assurent un maillage du territoire. L’UGA n’est en effet pas une université seulement métropolitaine : sa présence à Valence permet de faire des études à des jeunes gens qui, sinon, n’en auraient pas la possibilité ;
    • qui soient ouvertes à toutes et à tous (contrairement à d’autres modèles comme l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL) qui ne comprend que des écoles ou à l’Université Paris Dauphine qui pratique la sélection et des frais d’inscription élevés).
  • transférer et valoriser les résultats scientifiques vers la société :
    • par des dépôt de brevets, sachant que la part d’emplois consacrés à la recherche et développement (R&D) dans l’agglomération de Grenoble est la plus élevée de France[1]. En 2022, l’UGA a été l’université française qui a déposé le plus de brevets ;
    • par des actions ambitieuses dans le domaine science/société, comme la fondation en septembre 2023 de Cosmocité, dédié à la rencontre entre le public et la science.
  • Continuer à renforcer les capacités d’action de l’ENSAG – UGA, Grenoble INP – UGA et Sciences Po UGA, au service d’une stratégie établie et menée dans le cadre des objectifs communs définis au niveau du grand établissement.
  • Continuer à faire de l’UGA une université désirée, ouverte sur le monde et qui attire les talents (16% d’étudiants et d’étudiantes étrangers à l’UGA ; cette part atteignant 50% chez les doctorantes et les doctorants).
  • Nous souhaitons consolider le modèle bâti depuis 2020 en mettant en synergie les forces et les complémentarités entre les composantes académiques, les pôles de recherche et les communautés scientifiques, et renforcer le partenariat avec les organismes de recherche (CEA, CNRS, INRAe, Inria, IRD et Inserm notamment) et le centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (CHUGA).
  • Nous aspirons en définitive à un établissement dans lequel chacune et chacun puisse s’épanouir dans l’accomplissement de ses missions et réaliser les projets qui sont les siens, dans les meilleures conditions possibles.

Nos engagements

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Pour que l’UGA fonctionne et remplisse ses missions, son personnel doit avoir des conditions de travail les meilleures possibles et trouver du sens à ce qu’il fait. L’action doit être menée et amplifiée dans plusieurs domaines fondamentaux.

Nous nous engageons à :

  • Continuer d’assainir structurellement les finances de l’établissement sans faire porter les contraintes budgétaires conjoncturelles sur l’emploi et les missions.
  • Faire de la transformation écologique une priorité de l’établissement en réduisant son empreinte environnementale et son empreinte carbone, en développant la formation et la sensibilisation des personnels et des étudiants.
  • Soutenir une formation et une recherche de grande qualité, dans toutes les disciplines, confortant l’interdisciplinarité et l’ouverture à l’international .
  • Améliorer les conditions de travail et les opportunités de carrière , simplifier le fonctionnement de l’établissement pour redonner du sens aux missions de chacune et de chacun.
  • Œuvrer pour un dialogue social ouvert et respectueux des attentes de chacun et chacune.
  • Offrir à nos étudiantes et étudiants les meilleures conditions de vie et d’étude et une offre de formation riche et adaptée à leurs projets et aux besoins de la société.

[1] Un tiers de la population grenobloise a moins de 30 ans ; la métropole accueille 65 000 étudiants et étudiantes, dont 10 000 étudiants et étudiantes étrangers ; elle compte 15 000 chercheurs et accueille la deuxième communauté anglophone de l’Hexagone. https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/03/07/pourquoi-l-isere-innove-pour-l-instant-plus-que-le-morbihan_6220597_3234.html

Recherche et innovation

Cette fiche thématique vise à présenter :

  • Le bilan 2020-2023 : concertation, co-construction et résultats
    • Donner aux unités de recherche les moyens pérennes de mener leurs recherches
    • Structurer les communautés de recherche et développer l’interdisciplinarité
    • Accompagner les enseignants-chercheurs et chercheurs dans la recherche de moyens
    • Restructurer et consolider le pôle éditorial de l’UGA
    • Lancer un Pôle Universitaire d’Innovation (PUI)
    • Un soutien spécifique aux SHS
    • Un accompagnement fort des activités en sciences et technologie
    • Un travail particulier pour la recherche en santé
  • Le projet 2024-2027 : consolider notre modèle dans le dialogue et mieux accompagner les acteurs de la recherche à l’UGA
    • Soutenir une recherche de haut niveau, disciplinaire comme interdisciplinaire
    • Soutenir l’activité des enseignants-chercheurs et chercheurs dans nos unités
    • Positionner l’UGA comme un acteur de recherche à l’échelle locale, nationale et internationale
    • Renforcer nos actions en faveur de la science ouverte

Bilan 2020-2023 : concertation, co-construction et résultats

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La stratégie recherche du mandat 2020-2023 s’est appuyée sur un travail de concertation et de co-construction avec les différents acteurs :

  • les directions d’unité (DU) de recherche en réunion bimestrielle des DU ;
  • les six pôles de recherche en bureau recherche élargi hebdomadaire ;
  • la Commission de la Recherche du CAc dont un groupe de travail a travaillé à un meilleur accompagnement des enseignants-chercheurs et chercheurs dans leur recherche ;                                                                         
  • les composantes académiques, les établissements-composantes et
  • les organismes nationaux de recherche (CEA, CNRS, INRAE, Inria, Inserm) en vice-présidence recherche et innovation mensuelle,
  • nos partenaires CHU, grands instruments européens du site (ESRF, ILL, EMBL, IRAM, EMFL) lors de dialogues bilatéraux a minima annuels.

Les principaux résultats obtenus ont été de :

Donner aux unités de recherche les moyens pérennes de mener leurs recherches :

  • Augmentation du budget de dotation des unités de recherche, ciblée sur les unités les moins bien dotées (en moyenne 10%) ;
  • Création de 17 postes BIATSS en laboratoire.

Structurer les communautés de recherche et développer l’interdisciplinarité :

  • Prolongation ou création de 15 LabEx pour un temps long (8 ans), avec un périmètre élargi et cohérent avec les grandes thématiques identifiées au niveau national, impliquant mieux les SHS (ex. Persyval, ITTEM) ;
  • Refondation ou création de 14 Cross-Disciplinary Programs (CDP) pour traiter des enjeux inter-disciplinaires actuels (ex. DefiCO2, PUNAISES?, PowerAlps). Les CDP ont fortement contribué à construire les programmes thématiques de la graduate school et ont positionné avec force l’UGA pour les stratégies nationales d’accélération et les PEPR.

Accompagner les enseignants-chercheurs et chercheurs dans la recherche de moyens :

  • Soutien aux initiatives locales dans le cadre des PEPR, aboutissant à des moyens supplémentaires pour les équipes UGA et à une présence remarquée à l’échelle nationale de l’UGA : co-pilotes dans 2 (eNSEMBLE, IRIMa), partenaires dans 10, présents dans 18 sur les 20 PEPR exploratoires ;
  • Création de deux unités de service au sein de l’UGA pour mieux accompagner les enseignants-chercheurs et chercheurs dans leurs projets : montage et gestion de projet scientifique (RePSO), innovation et transfert (ITO) ;
  • Incitation à déposer des demandes de CRCT notamment dans le domaine SHS, intégration pleine du complément LPR, le tout ayant amené à une augmentation du nombre de CRCT et délégations vers les organismes.

Restructurer et consolider le pôle éditorial de l’UGA

  • dans une politique de science ouverte globale (UGA Éditions, Centre Mersenne) afin de construire un modèle original de diffusion des savoirs.

Lancer un Pôle Universitaire d’Innovation (PUI)

  • piloté par l’UGA, très bien doté (10 M€) à l’échelle nationale et associant tous nos partenaires (organismes, CHU, grands instruments), pour intensifier et accélérer la dynamique territoriale d’innovation.

Nous avons installé une démarche globale de développement de la recherche à l’UGA qui respecte la diversité des disciplines et de leurs pratiques scientifiques. Ont ainsi été mis en place :

Un soutien spécifique aux SHS:

Ce soutien est à entendre au sens des domaines académiques ALL-SHS-DEG sur le périmètre des deux pôles PSS et SHS:

  • Installation de la MaCI comme lieu-phare des SHS à l’UGA, accueillant des fellows internationaux, des chercheurs post-doctoraux et doctorants dans des plates-formes ouvertes (ex. DAHUDOMUS) ;
  • Attribution d’Allocations Doctorales de recherche (ADR) supplémentaires (5 en 2023) au Collège Doctoral, fléchées vers les recherches en SHS ;
  • Financement du surcoût de demi-ATER (10 postes transformés en 20 demis) de façon à donner de meilleures conditions aux 4e ou 5e années de thèse dans certaines disciplines ;
  • Financement de post-doc en SHS dans l’appel IRGA ; appel CDP avec un soutien affirmé aux SHS (40% des personnels SHS et tous les labos SHS impliqués dans les CDP) ;
  • Alignement vers le haut de la dotation des MCF nouveaux arrivants : 10 k€ donnés à l’UGA au lieu de 5 k€ financés par le ministère.

Un accompagnement fort des activités en sciences et technologie :

  • Soutien aux plates-formes et équipements scientifiques de l’UGA : soutien au montage des projets EquipEx+ (33 M€ à Grenoble), pilotage du CPER par l’UGA (20 M€ d’équipement scientifique), nouvel appel joint avec Grenoble INP-UGA pérennisé (environ 2 M€ en 2023 comme en 2024) ;
  • Renforcement des liens avec les grands instruments européens installés à Grenoble, en particulier avec le co-financement de 66 thèses co-supervisées ;
  • Une démarche active vers les organismes nationaux de recherche et universités partenaires, notamment au sein d’Udice, qui a positionné l’UGA comme un acteur de premier plan dans les projets nationaux de type PEPR, CMA (dans le champ de la formation), Mat-Prémat, etc.

Un travail particulier pour la recherche en santé :

  • Installation d’un dialogue stratégique régulier avec le CHUGA ;
  • Soutien aux projets de recherche en santé (PEPR, RHU-IHU), création d’un LabEx dispositifs médicaux, signature d’un accord de collaboration avec l’EMBL ;
  • Travail sur une stratégie immobilière avec comme premières étapes l’ouverture du CReSI et les travaux dans le bâtiment Jean Roget ;
  • Démarrage d’une réflexion sur l’évolution des unités de recherche en santé, menée avec les directions d’unité concernées et en lien avec les organismes nationaux de recherche.

Projet 2024-2027 : consolider notre modèle dans le dialogue et mieux accompagner les acteurs de la recherche à l’UGA

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Nos actions se donnent pour objectif principal d’améliorer les conditions de travail des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des personnels de la recherche dans la diversité de leurs pratiques scientifiques.

Soutenir une recherche de haut niveau, disciplinaire comme interdisciplinaire :

  • Installer les LabEx 2025, définir les nouveaux LabEx en biologie-chimie à la suite de l’EUR CBH ;
  • Créer le Centre International des Humanités pour accompagner les recherches SHS au-delà des structures existantes sur le site UGA et accroître la visibilité des humanités de l’UGA à l’international ;
  • Poursuivre et amplifier le dialogue inter-disciplinaire, renouveler notre gamme de CDP et asseoir la signature pluridisciplinaire de l’UGA ;
  • Repenser la place des appels à projets recherche de l’UGA de façon à mieux positionner les soutiens accordés en complémentarité avec les autres financements disponibles ;
  • Faire évoluer le rôle des pôles en renforçant leur lien avec la vice-présidence recherche et innovation afin de mieux répondre aux besoins des communautés scientifiques.

Soutenir l’activité des enseignants-chercheurs et chercheurs dans nos unités :

  • Simplifier la gestion de la recherche pour tous les personnels ;
  • Travailler à donner les meilleures conditions de travail à nos doctorants ;
  • Continuer à renforcer les équipes de personnel technique et administratif (BIATSS) dans les unités ;
  • Développer nos plates-formes (en SHS avec la MaCI et la MSH, en biologie-santé, technologie, données et calcul, etc.), les rendre plus visibles et accessibles, les doter d’un modèle économique pérenne et respectueux des ressources ;
  • Renforcer la place des directions d’unité de recherche dans notre université en travaillent sur leur formation, leur délégation et la reconnaissance qui leur est donnée ;
  • Dans un contexte national de baisse des effectifs doctorants, renforcer la visibilité nationale et internationale de nos offres afin d’attirer davantage de candidats de haut niveau et développer la mobilité internationale de nos doctorants dans le cadre de partenariats et de projets internationaux.

Positionner l’UGA comme un acteur de recherche à l’échelle locale, nationale et internationale :

  • Assumer notre rôle de chef-de-file et organiser les dialogues avec les unités de recherche ;
  • Soutenir de manière adaptée des thématiques-clés et les thématiques émergentes ;
  • Co-piloter nos actions de recherche communes avec les organismes nationaux de recherche, les grands instruments et le CHUGA ;
  • Investir dans nos partenariats stratégiques internationaux, dont nos International Research Laboratory (IRL) à Tsukuba et Sherbrooke ;
  • Mieux organiser et améliorer l’accueil de chercheurs étrangers.

Renforcer nos actions en faveur de la science ouverte:

  • Continuer à développer l’édition ouverte des résultats de la recherche ;
  • Mieux adosser la politique données et science ouverte aux grands projets interdisciplinaires de l’UGA ;
  • Renforcer et faciliter le lien entre GRICAD et les enseignants-chercheurs et chercheurs du site.

Formation

Cette fiche thématique vise à présenter :

  • Le bilan 2020-2023
    • La stratégie formation du mandat 2020-2023 s’est inscrite dans le cadre de la mise en place du nouvel établissement UGA, en coconstruisant la politique de formation avec les acteurs
    • Mise en place des nouvelles instances permettant l’affichage d’une offre de formation riche, complémentaire et cohérente à l’échelle du grand établissement
    • Consolidation des dispositifs interdisciplinaires en matière d’accompagnement du projet de l’étudiant et d’acquisition de compétences transversales
    • Amélioration des conditions d’enseignement pour les enseignants, enseignants-chercheurs et étudiants à travers plusieurs réalisations concrètes
    • Amplification de l’appui  à la pédagogie et aux innovations pédagogiques des enseignants et enseignants-chercheurs
    • Avancement très significatif de la démarche compétences, avec l’écriture de nos diplômes en compétences
    • Restructuration et la consolidation des dispositifs d’ouverture sociale, pour les établissements-composantes comme les composantes académiques sans personnalité morale
    • Amélioration de l’accompagnement des composantes en matière de formation tout au long de la vie
    • Le renforcement des actions à destination des étudiants de premier cycle à travers le projet « ExcellenceS » et les moyens fléchés sur l’orientation et la réussite des étudiants sur de nombreux axes
    • Accompagnement des enseignants et enseignants-chercheurs en matière de structuration des communautés et d’évolution des formations notamment à travers la recherche de moyens
    • Encouragement de l’engagement des étudiants et des étudiantes, avec sa valorisation et l’accompagnement des étudiants
  • Le projet 2024-2027
    • Soutenir les évolutions à venir de l’offre de formation en lien avec les enjeux globaux et locaux
    • Soutenir et reconnaître l’activité pédagogique des enseignants et des enseignants-chercheurs
    • Développer la mutualisation et le partage de moyens en matière d’accompagnement à la réussite des étudiants et de compétences transversales
    • Sensibiliser tous les étudiants de premier cycle et former les étudiants de second cycle en matière de transition écologique pour un développement soutenable
    • Finaliser la démarche compétence, l’inscrire dans la durée et exploiter son potentiel
    • Poursuivre le développement de l’apprentissage
    • Renforcer l’accessibilité des formations à tous les publics
    • Positionner l’UGA comme acteur essentiel de l’enseignement supérieur à l’échelle locale, nationale et internationale

La mission de l’UGA dans le champ de la formation représente une priorité. Elle est d’une importance capitale, tant sur le plan quantitatif avec 65.000 étudiantes et étudiants inscrits que sur le plan qualitatif : une carte de formation qui couvre toutes les disciplines et tous les diplômes (BUT, licences, masters, titres d’ingénieurs, diplôme d’IEP, diplôme d’architecte, doctorat, diplômes des professions de santé), un taux d’insertion professionelle dépassant en moyenne les 90%, une très forte attractivité nationale et internationale, un lien formation-recherche exemplaire au plan national. Toutes ces raisons ont conduit à de nombreuses actions sur la période 2020-2024 et nous conduisent à exprimer encore de fortes ambitions.


Bilan 2020-2023

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La stratégie formation du mandat 2020-2023 s’est inscrite dans le cadre de la mise en place du nouvel établissement UGA, en coconstruisant la politique de formation avec les acteurs suivants :

  • la vice-présidence formation nouvellement créée, représentant les 6 composantes académiques dans leur complémentarité et leur synergie ;
  • les services communs relevant du champ formation et de la vie étudiante : SUAPS, CUEF, DVE ;
  • les directions des unités de formation et de recherche et composantes élémentaires ;
  • la Commission formation du CAc dont la commission pédagogique ;
  • les partenaires institutionnels et territoriaux de l’UGA dans le champ formation (Rectorats, collectivités locales, CPGE, CCI, etc.).

Elle s’est concrétisée notamment à travers l’accréditation des formations pour 2021-2027 (bien que la partie haute de celle-ci ait été déjà très engagée avant le début du mandat) et l’accompagnement de l’évolution de cette offre entre 2021 et 2024.

Mise en place des nouvelles instances permettant l’affichage d’une offre de formation riche, complémentaire et cohérente à l’échelle du grand établissement :

  •  mise en place du portage de l’offre de formation et des modalités de contrôle des connaissances et compétences (MCCC) par les composantes académiques avec l’appui de l’expertise des services de la vice-présidence ;
  • déploiement d’actions prenant appui sur la construction de parcours de formation modulables, accompagnés de possibilités de ré-orientations ou de poursuites de formation dans une autre composante : aboutissement de la réforme des études de santé, augmentation du nombre de licences et master pluridisciplinaires, exploitation des potentialités offertes par la création de l’Institut d’ingénierie et de management.

Consolidation des dispositifs interdisciplinaires en matière d’accompagnement du projet de l’étudiant et d’acquisition de compétences transversales :

  • développement et stabilisation de l’offre de formation en langues grâce au service des langues (SDL), au centre des langues et au Centre d’études universitaire d’études françaises (CUEF) ;
  • poursuite de la politique ambitieuse en matière sportive avec des avancées fortes sur les équipements, en faisant du sport une partie du projet de formation des étudiants et un élément essentiel en matière de santé ;
  • consolidation des actions en matière de démarche créative et d’entreprenariat à travers l’installation de la Design factory ;
  • expérimentations de plusieurs dispositifs de sensibilisation et de formations en matière de transition écologique.

Amélioration des conditions d’enseignement pour les enseignants, enseignants-chercheurs et étudiants à travers plusieurs réalisations concrètes :

  • concrétisation de la rénovation de bâtiments tant à Grenoble que sur les sites délocalisés (Briffaut à Valence ; INSPE, galerie des amphis Pierre Mendès France, etc.) ;
  • réalisation d’ambitions croisées en formation et vie étudiante à travers l’ouverture de la Maison Universitaire des Services à l’Étudiant (MUSE).

Amplification de l’appui  à la pédagogie et aux innovations pédagogiques des enseignants et enseignants-chercheurs.

  • Consolidation des dispositifs pérennes du Centre des nouvelles pédagogies ;
  • campagne annuelle de soutien aux initiatives pédagogiques ;
  • évolution du dispositif des congés pour projet pédagogique (possibilité de le partager au sein d’une équipe) ;
  • mise en place du conseil scientifique de la DAPI ;
  • accessibilité des formations : formalisation « maquette à plat » L3 STAPS, et hybridation de certaines formations pour un accès renforcé à la FTLV.

Avancement très significatif de la démarche compétences, avec l’écriture de nos diplômes en compétences :

  • Une démarche d’écriture des diplômes quasi finalisée en BUT, L, M ;
  • Des moyens multipliés et à l’œuvre pour les titres d’ingénieur et le doctorat.

Structuration de l’apprentissage et développement de sa mise en œuvre avec la création du CFA d’université, et la coordination des autres CFA Partenaires (Formasup branches,…).

Développement et ouvertures de formations (Droit, SHS, BUT, etc.). Mise en place de plusieurs DEUST en apprentissage en lien avec la FFF et la branche pharmacie.

Universitarisation des diplômes d’Etat des métiers du social et de la santé : suivi et structuration de la démarche et conventionnement.

Restructuration et la consolidation des dispositifs d’ouverture sociale, pour les établissements-composantes comme les composantes académiques sans personnalité morale :

  • POS de l’IEP, professionnalisation + (ex-ENEPS), etc. ;
  • soutien et développement du DAEU (Diplôme d’accès aux études Universitaires) avec ouverture de modules accessibles à distance ou en hybride et déploiement de formations dans les prisons de la région.

Amélioration de l’accompagnement des composantes en matière de formation tout au long de la vie :

  • mise en place des formations éligibles au financement par le CPF (Compte personnel Formation) ;
  • création de certificats et de blocs de compétences éligibles aux financements ;
  • reprise d’études non financées facilitées et accompagnées ;
  • dispositif d’exonération sur conditions de ressources opérationnel ;
  • structuration de la VAE et coordination des dispositifs ;
  • renforcement du lien avec les entreprises partenaires du site ;
  • convention sur l’accompagnement à la reprise de formation pour le public RSA et pour les publics fragilisés avec le conseil départemental de l’Isère.

Le renforcement des actions à destination des étudiants de premier cycle à travers le projet « ExcellenceS » et les moyens fléchés sur l’orientation et la réussite des étudiants sur de nombreux axes :

  • augmentation des dispositifs de remédiation notamment en SHS ;
  • nouveaux dispositifs d’accompagnement à la construction des projets personnels et professionnels des étudiants ;
  • soclage dans les composantes élémentaires des moyens humains jusqu’ici précaires en matière de dispositifs dits « oui, si » et liés à la hausse des effectifs d’étudiants
  • renforcement des moyens permettant la professionnalisation à bac+3 ;
  • initiation précoce à la recherche et internationalisation anticipée ;
  • obtention d’investissements lourds sur les plate-formes de TP (STS et SHS).

Lancement d’une graduate school de l’UGA, embrassant la quasi-totalité des champs disciplinaires de second cycle, avec pour ambition le renforcement du lien formation-recherche, l’interdisciplinarité et l’ouverture à l’international.

Accompagnement des enseignants et enseignants-chercheurs en matière de structuration des communautés et d’évolution des formations notamment à travers la recherche de moyens.

Notre ambition s’est traduite par le dépôt, la réussite et le lancement d’une quinzaine de projets portant sur les « compétences et métiers d’avenir », faisant de l’UGA l’université française la plus dynamique en la matière :

  • mise en place d’un pôle projet au sein de la DGD formation ;
  • développement de cellules d’appui à la conduite de projets au sein des composantes académiques et élémentaires.

Encouragement de l’engagement des étudiants et des étudiantes, avec sa valorisation et l’accompagnement des étudiants concernés  par :

  • le développement des dispositifs relatifs aux étudiants à fortes contraintes (sportifs, artistes, sujets à handicap, .etc.) ;
  • la prise en compte des compétences transversales pour les étudiants engagés, faisant de l’UGA une université pilote sur le plan national.

Projet 2024-2027

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Soutenir les évolutions à venir de l’offre de formation en lien avec les enjeux globaux et locaux :

  • installer l’ensemble des projets en matière de « compétences et métiers d’avenir » ;
  • inscrire dans la nouvelle offre de formation les expérimentations réussies des programmes thématiques de la graduate school de l’UGA et de l’EUR CBS ;
  • poursuivre et amplifier le dialogue inter-disciplinaire, construire une cartographie des réorientations ;
  • développer le pôle de l’éducation à l’UGA ;
  • amplifier les actions en matière de mixité et de parité dans les formations ;
  • rendre plus efficients les multiples dispositifs de bourses ;
  • faire de l’UGA l’université choisie pour accompagner sa formation tout au long de la vie.

Soutenir et reconnaître l’activité pédagogique des enseignants et des enseignants-chercheurs :

  • Continuer le travail engagé pour donner les meilleures conditions de travail possible aux enseignants ;
  • Développer des dispositifs de valorisation de l’investissement pédagogique ;
  • Renforcer les communautés de pratiques et les dispositifs de formation notamment en lien avec les enjeux de l’IA en pédagogie et en matière d’évaluation ;
  • Accompagner les équipes pédagogiques et les soutenir dans les démarches d’amélioration de la qualité des formations et d’innovations pédagogiques.

Développer la mutualisation et le partage de moyens en matière d’accompagnement à la réussite des étudiants et de compétences transversales :

  • mutualiser certains dispositifs  tels que ceux en matière de remédiation en langue française ;
  • développer  les dispositifs de certification de compétences numériques, d’évaluation du niveau de langues étrangère à l’entrée de l’université et de certification lors de la diplomation ;
  • développer les dispositifs transversaux assurant le lien formation recherche en premier cycle ;
  • s’appuyer sur l’histoire, le rayonnement et le savoir faire en termes de formation sportive du site pour développer les compétences transversales et l’engagement du public étudiant ;
  • développer le sentiment d’appartenance et de solidarité du site par le sport, l’engagement étudiant, et le rayonnement international.

Sensibiliser tous les étudiants de premier cycle et former les étudiants de second cycle en matière de transition écologique pour un développement soutenable :

  • Donner une dimension formation forte aux travaux de l’ITE ;
  • S’appuyer sur l’expertise de toutes les communautés scientifiques ;
  • Proposer des modules transversaux à l’échelle de l’UGA en premier cycle et soutenir les composantes académiques sur les enjeux propres aux domaines disciplinaires.

Finaliser la démarche compétence, l’inscrire dans la durée et exploiter son potentiel :

  • accompagner à la demande les équipes qui souhaitent travailler l’évaluation par les compétences ;
  • développer la place de l’UGA comme acteur de l’ESR à travers la démarche compétences, en matière de retour en formation et de VAE notamment ;
  • répondre à la demande croissante et évolutive de professionnalisme tant de la part des organisations et des entreprises que de celle des étudiants, des salariés, des demandeurs d’emplois et de tous ceux qui sont en situation de transition professionnelle.

Poursuivre le développement de l’apprentissage

  • en coordonnant les actions et en fournissant le soutien et l’accompagnement nécessaire aux composantes sur tous les aspects (outils, certification qualité, et labels, retour à l’emploi, mobilité professionnelle, promotion sociale et qualifications professionnelles).

Proposer une offre tout intégrée permettant la délégation de l’ingénierie pédagogique, et l’aide au développement dans les composantes de la FTLV et de l’apprentissage. Proposer à chaque composante une offre à la carte d’accompagnement sur tous les projets flexibles, hybride à distance, sur mesure.

Renforcer l’accessibilité des formations à tous les publics

  • Travailler la modularité des parcours pour accompagner le retour en formation et la reconversion sociale ;
  • poursuivre l’accompagnement des équipes souhaitant hybrider les formations notamment à destination des publics empêchés ;
  • maintenir l’effort en matière de présence sur les territoires éloignés via les antennes délocalisées ou les campus connectés ;
  • prolonger les actions entreprises relatives aux étudiants porteurs de handicap et se donner les moyens de mieux les prendre et compte et les faire comprendre notamment s’agissant des handicaps invisibles.

Positionner l’UGA comme acteur essentiel de l’enseignement supérieur à l’échelle locale, nationale et internationale :

  • affirmer et défendre la place de l’UGA face au développement parfois sauvage de l’offre privée ;
  • renforcer la place de l’UGA comme certificateur de la qualité des contenus de formation et de valeur des diplômes délivrés. ;
  • renforcer les liens avec les acteurs du territoire, notamment en lien avec l’orientation et l’insertion professionnelle et faciliter le retour en formation ;
  • investir dans nos partenariats stratégiques internationaux ;
  • développer davantage les potentialités issues du programme
  • explorer les possibilités offertes par la perspective de diplômes européens ;
  • faciliter les transitions professionnelles et la montée en compétences par un accès à la formation sur blocs de compétences tout au long de la vie. ;
  • former et accompagner les décideurs publics pour accompagner toutes les transitions.

Transformation écologique

Cette fiche thématique vise à présenter :

  • Le bilan 2023-2024
    • Mise en place d’un cadre d’impulsion et d’action en matière de RSE
    • Réduction de l’empreinte carbone de l’UGA
    • Réduction de l’empreinte environnementale et préservation de la biodiversité
    • Formation, sensibilisation, incitation
  • Le programme 2024-2027
    • Un enjeu de gouvernance : renforcer l’information et la concertation pour l’élaboration des décisions en matière de transformation écologique à l’UGA
    • Un enjeu climatique : réduire l’empreinte carbone de l’UGA
    • Un enjeu environnemental : réduire les impacts négatifs de l’UGA sur son environnement naturel
    • Un enjeu de diffusion des connaissances : former et sensibiliser à la transition écologique

Bilan 2020-2023

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Durant le mandat 2020-2023, plusieurs actions d’ampleur ont été menées en matière de transition écologique, avec des résultats probants qui ont engagé l’UGA sur une trajectoire de réduction de son impact climatique et environnemental. À partir de 2021, l’UGA  s’est dotée d’une vice-présidence « Responsabilité sociétale et environnementale » et s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de transition écologique, dans le cadre du Schéma directeur RSE dont elle a été l’une des premières universités françaises à se doter. L’UGA dispose donc désormais d’un cadre d’action solide, dont il faut poursuivre la mise en œuvre de manière déterminée pour accélérer sa transformation écologique.

Le bilan des actions menées entre 2021 et 2023 en matière de RSE met en lumière plusieurs avancées, concernant l’impulsion donnée à l’action de l’UGA (1), la réduction de son empreinte carbone (2) et environnementale (3), et les multiples initiatives en matière de formation, de sensibilisation et d’incitation (4).

Mise en place d’un cadre d’impulsion et d’action en matière de RSE

Sur le plan institutionnel, l’UGA est désormais dotée d’une structure et d’objectifs déterminés en matière de RSE :

  • une mission RSE et une Vice-présidence dédiée ont été créées et mises en place en 2020.
  • un réseau de 70 référents RSE a été mis en place : ces référents assurent un lien avec les structures (composantes, laboratoires, services…) et accompagnent la mise en œuvre des actions de l’UGA en matière de transition écologique.
  • le Schéma directeur RSE de l’UGA, rédigé de manière participative, a été adopté par le conseil d’administration en juillet 2021. Il précise les objectifs à atteindre à court, moyen et long terme en matière de RSE ; il fixe notamment un objectif de réduction de 35% de tous les postes d’émissions de gaz à effet de serre de l’UGA d’ici 2030, par rapport aux niveaux 2019. Le Schéma directeur a depuis été décliné au niveau de composantes comme l’EUT.

Réduction de l’empreinte carbone de l’UGA

Entre 2021 et 2023, l’UGA a engagé de nombreuses initiatives en vue de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES).

  • Le 2e bilan d’émissions de GES de l’UGA a été réalisé en 2023 et sera désormais actualisé chaque année. Les émissions de GES de l’UGA sont restées stables depuis 2019 (45 000 t.eCO2) mais le bilan est marqué par une évolution significative des postes d’émissions – notamment une hausse de 18% des émissions liées aux achats (hausse essentiellement dues aux travaux de rénovation, qui visent à réduire les émissions futures) et une diminution de 27% des émissions liées à l’énergie (baisse du chauffage et de la consommation d’électricité). L’identification de l’origine de nos émissions est une étape essentielle pour prendre les décisions pertinentes à l’avenir.
  • Plus d’une trentaine de laboratoires, sur les 71 que compte l’UGA, ont effectué leur bilan d’émissions de GES. C’est le cas également de plusieurs composantes et services, ainsi que du Collège doctoral.
  • En matière de patrimoine immobiliser, le raccordement des bâtiments au chauffage urbain a été entrepris depuis 2022 et devrait conduire, en 10 ans, à diviser par 3 les émissions de GES des bâtiments de l’UGA (remplacement des chaufferies au fioul et au gaz de près de 100 bâtiments). Plusieurs chantiers de rénovation énergétique ont été par ailleurs engagés (la Piscine, l’IUT Génie Électrique, l’Institut Fourrier, le CLV, la Galerie des Amphis, MUSE).
  • Depuis juin 2023, l’extinction de l’éclairage nocturne sur le campus, en lien avec le plan de sobriété de l’UGA, génère une diminution de la consommation électrique et des émissions de GES.
  • En matière de mobilités durables, plusieurs initiatives d’encouragement des mobilités douces ont été engagées (à l’exemple des challenges mobilité) et la Charte d’engagement pour des déplacements professionnels éco-responsables a été adoptée par le CA en décembre 2023. Les mobilités représentent le quart des émissions totales de GES de l’UGA.
  • Enfin, le CA a adopté en juin 2023 la Politique d’achat responsable 2023-25 de l’UGA, qui met en avant la commande publique comme levier d’action essentiel, les achats représentant plus de la moitié (58%) des émissions de GES de l’UGA.

Réduction de l’empreinte environnementale et préservation de la biodiversité

Deux projets essentiels ont été mis en place dans un objectif de préservation des espaces naturels et de la biodiversité du campus de Saint Martin d’Hères :

  • le campus est labellisé « refuge de la biodiversité » par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de l’Isère depuis avril 2022, devenant le 1er refuge LPO de l’Isère par son étendue (150 espèces relevées, dont 98 d’oiseaux, sur 180 hectares)
  • l’Observatoire de la biodiversité Grenoble Alpes (OBIGA) a été établi en 2022, en partenariat avec l’OSUG et le LECA, afin de collecter et de centraliser des données naturalistes pour mieux connaître et protéger la biodiversité locale (https://obiga.osug.fr).

Plusieurs dispositifs ont par ailleurs été mis en place pour réduire les impacts environnementaux des personnels et des étudiant.es de l’UGA. Parmi ceux-ci :

  • en matière de réduction des déchets : le déploiement de poubelles de tri a été engagé en janvier 2023 dans plusieurs composantes, accompagné de la distribution d’un guide des bonnes pratiques – en parallèle d’initiatives de réduction des emballages plastiques à usage unique.
  • depuis janvier 2023, la Camio.net, un atelier mobile de réparation informatique pour les étudiant.es, intervient sur les campus de Grenoble et de Valence. Plus de 150 étudiants ont d’ores et déjà bénéficié de ce service. 

Formation, sensibilisation, incitation

Enfin, tout un ensemble d’actions ont été entreprises en vue de former et de sensibiliser les personnels et les étudiants de l’UGA à la protection de l’environnement et du climat, et les inciter à la réflexion et au changement de comportement face à l’urgence écologique :

  • Déploiement de formations et d’ateliers de sensibilisation des personnels de l’UGA à la transition écologique : avant même que le Ministère de l’ESR ne se saisisse de cette question, l’UGA a conçu un plan de formation (plus de 70 cadres ont été formés en 2023 à la conduite d’une démarche RSE dans un collectif de travail) et de sensibilisation de son personnel (plus de 800 agents sensibilisés par la participation à des ateliers de sensibilisation).
  • Organisation de trois rencontres RSE portant sur les mobilités (nov. 2021), le bâtiment (mars 2022) et les bilans d’émissions de GES des laboratoires (juin 2022). Ces rencontres visent à susciter le dialogue entre tous les acteurs et les partenaires de l’établissement sur des sujets en lien avec les objectifs du Schéma Directeur RSE.
  • Au profit des étudiants, l’UGA a mis en place l’open badge « S’engager pour les transitions écologiques et sociétales » qui valorise la connaissance de son environnement social et environnemental et la participation active à un projet ayant un impact en matière de RSE. Par ailleurs, la DGD Formation a organisé en novembre 2022 une soirée des métiers de la transition écologique.
  • L’UGA a organisé deux « Semaines de la RSE » en juin 2021 et en juin 2022, invitant l’ensemble des étudiants et des personnels à des échanges, conférences et débats pour sensibiliser et fédérer autour du sujet de la transition socio-environnementale.
  • La 5e édition du colloque Ecocampus (porté par France Universités et la Conférence des grandes écoles) a été organisée à l’UGA en mars 2023. L’évènement portait sur le thème « Vers des organisations soutenables au service des territoires en transition » ; il a réuni plus de 200 participants et a conduit à l’adoption de 43 recommandations.

Programme  2024-2027

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Face aux bouleversements environnementaux et climatiques auxquels nous sommes confrontés, l’UGA a un rôle central à jouer en matière de transition écologique. L’action en faveur de la protection du climat et de l’environnement est donc une priorité du programme que nous portons. Cet engagement majeur se traduit par un ensemble de propositions dont l’ambition traduit une conception forte de la transition écologique, qui ne se limite pas à de simples ajustements à la marge mais impose une transformation des modes d’action de l’université et de ses personnels.

Dans les semaines qui suivront les élections, l’UGA devra actualiser son Schéma directeur RSE qui fixe les grands objectifs de l’établissement en matière de responsabilité sociétale et environnementale,et adopter son premier Plan de transition présentant les objectifs, les moyens et les actions envisagés pour respecter sa trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ces deux échéances nous permettront, à court terme, de poser dans ces documents stratégiques un cadre d’action ambitieux, qui traduira l’ensemble des enjeux liés à la transformation écologique de notre université. Ce cadre sera construit autour de quatre enjeux présentés ci-dessous :

  • Renforcer l’information et la concertation pour l’élaboration des décisions ;
  • Réduire l’empreinte carbone de l’UGA ;
  • Réduire les impacts négatifs de l’UGA sur son environnement naturel ;
  • Former et sensibiliser à la transition écologique.

Un enjeu de gouvernance : renforcer l’information et la concertation pour l’élaboration des décisions en matière de transformation écologique à l’UGA

Les décisions en matière environnementale doivent être largement discutées dans le cadre de processus démocratiques qui permettent l’information et la participation de tous les acteurs concernés ; ce point est essentiel pour adopter des mesures justes, adaptées et acceptables par toutes et tous. Pour renforcer la concertation en matière de transformation écologique, nous nous engageons à :

  • Mettre en place le Conseil de la transformation socio-environnementale de l’UGA : ce conseil consultatif, composé de personnels et de doctorant.es de l’UGA, sera doté d’un rôle de recommandation et de suivi des politiques de l’UGA en matière de transformation écologique.
  • Organiser une convention étudiante pour le climat sur une base annuelle, à l’échelle du grand établissement : la convention, composée d’étudiant.es tiré.es au sort, sera chargée de faire des recommandations sur des thématiques d’intérêt pour l’UGA.
  • Mettre en place un Institut Interdisciplinaire de la Transition Écologique à l’automne 2024, qui permettra à l’UGA de disposer d’un espace de réflexion, de conseil et d’expertise, visant à renforcer les liens et à apporter un appui aux multiples initiatives en matière de recherche, de formation et de projets sciences-société qui existent d’ores et déjà dans notre université. La création de cet institut prendra appui sur le processus de concertation engagé à l’automne 2023, qui se poursuit dans le cadre du Groupe de travail actuellement chargé de proposer des recommandations sur les activités, l’organisation et la gouvernance de l’institut.
  • Renforcer la communication et l’information en matière de transformation écologique, par l’organisation de points d’information périodiques et une diffusion plus visible des documents stratégiques, décisions et bilans.
  • Renforcer les collaborations avec les acteurs publics, les entreprises et les associations du territoire : l’action de l’UGA en matière de transition écologique se conjugue avec celle des autres acteurs du territoire, par exemple dans le domaine des mobilités ou de l’alimentation. La formalisation de ces collaborations permettra de renforcer et de mieux mettre en œuvre les engagements propres de l’UGA. La signature de la Charte d’engagement entre l’UGA et Grenoble Alpes Métropole inscrira ainsi l’action de l’UGA dans le Plan Climat Air Energie Métropolitain.

Un enjeu climatique : réduire l’empreinte carbone de l’UGA

Le bilan 2022 des émissions de gaz à effet de serre de l’UGA témoigne des efforts engagés ces dernières années, en particulier en matière de consommation d’énergie. Il met aussi en lumière les défis à surmonter pour que l’UGA respecte les objectifs de réduction des émissions de GES qu’elle s’est fixés : -35% sur tous les postes d’émissions d’ici 2030 par rapport aux niveaux 2019. Cette trajectoire sera respectée par la mise en œuvre des engagements suivants :

  • Accompagner activement les composantes, les laboratoires et les services dans leur démarche de réduction de leur empreinte carbone, en poursuivant la réalisation de leur bilan d’émissions de GES, et en incitant à l’adoption de chartes éco-responsables dans chaque structure n’en disposant pas encore. Cette démarche sera intégrée dans les dialogues de gestion, qui tiendront compte des objectifs établis et des moyens engagés sur la base des bilans d’émissions de GES réalisés.
  • Poursuivre la rénovation énergétique des bâtiments et étendre le déploiement du photovoltaïque.
  • Réduire les émissions de GES liées aux mobilités, qui constituent ¼ des émissions totales de l’UGA : pour cela, les efforts porteront sur la mise en œuvre effective de la Charte pour des déplacements professionnels éco-responsables, adoptée par le CA en décembre 2023. De manière plus globale, il s’agira de mettre en place un plan de mobilité durable qui couvre les autres formes de déplacements, des personnels (déplacements domicile-travail) et des étudiants (déplacements domicile-études, dont l’impact carbone est en forte hausse depuis 2019).

La question des déplacements en avion à l’étranger des chercheurs et enseignants-chercheurs est un point de débat : ces déplacements sont très émetteurs de GES mais peuvent être importants, selon les disciplines, pour constituer un réseau et diffuser ses résultats de recherche. Chaque laboratoire et composante devra donc, selon son contexte propre, adopter des mesures limitant les transports aériens et routiers pour les missions de ses personnels (par exemple par la définition d’un budget carbone individualisé annuel) et engager une réflexion sur l’accueil des chercheurs invités utilisant ces modes de transport.

  • Préciser et mettre en œuvre une politique d’achats éco-responsables : les achats représentant 58% des émissions totales de l’UGA, le plan de transition devra prévoir des objectifs ambitieux fondés notamment sur le réemploi des matériels informatiques et scientifiques.
  • Formuler une stratégie numérique responsable de l’UGA.

Un enjeu environnemental : réduire les impacts négatifs de l’UGA sur son environnement naturel

L’un des grands chantiers du prochain mandat sera la restauration écologique des campus universitaires :

  • Une réflexion concertée sera engagée sur l’aménagement du domaine universitaire de Saint Martin d’Hères comme lieu de préservation de la biodiversité et de sensibilisation aux questions environnementales. Ce projet sera conçu comme un projet structurant, à élaborer avec les personnels et les étudiants, dans le cadre de projets pédagogiques. Il visera notamment à aménager des itinéraires et des espaces de découverte de la biodiversité, en lien avec l’objectif de préservation du potentiel foncier inscrit dans le Schéma directeur RSE de l’UGA (respect des zones refuge LPO, désartificialisation et renaturation de parcelles, mise en place de corridors écologiques, etc.).
  • Les projets de renaturation du campus de Valence et des bâtiments du centre-ville seront poursuivis.

Au-delà de ce projet de moyen terme, d’autres objectifs seront poursuivis :

  • Accélérer la politique de prévention des déchets, en poursuivant les actions de réduction des emballages plastiques et le déploiement des poubelles de tri, en mettant en place une recyclerie sur le campus, en concluant un marché pour la réparation des équipements électroniques de l’UGA, etc.
  • Promouvoir l’alimentation bio et/ou locale sur les campus, par le développement ou le renforcement de partenariats avec le CROUS et des AMAP locales.
  • Soutenir le développement de projets de recherche en lien avec les objectifs de développement durable, en développant notamment un indicateur d’impact environnemental et climatique des projets de recherche, qui devra être utilisé avant toute soumission des projets à des demandes de financement local. La question de la « recherche responsable », qui pourrait conduire à favoriser les recherches centrées sur des enjeux de durabilité, ou à renoncer aux recherches dont les applications pratiques seraient contraires à des trajectoires soutenables, ou encore à refuser d’engager des recherches avec des partenaires extérieurs dont les activités seraient contraires aux trajectoires de développement durable est un point qui ne fait pas consensus dans la communauté universitaire et justifie que soit engagée une réflexion concertée (dans le cadre d’un groupe de travail de la Commission Recherche, et/ ou dans le cadre du futur Conseil de la transformation socio-environnementale de l’UGA).

Un enjeu de diffusion des connaissances : former et sensibiliser à la transition écologique

À l’heure où la désinformation et le greenwashing progressent, il est fondamental que l’université joue son rôle de diffusion de connaissances scientifiques fiables et vérifiables, pour sensibiliser, former et alerter sur l’urgence environnementale. Dans cette perspective, plusieurs projets seront mis en œuvre :

  • La formation des étudiant.es : l’action prioritaire, qui sera engagée dès notre prise de fonctions, sera le montage de formations sur la transition écologique pour un développement soutenable (TEDS) visant à intégrer la question de la transition écologique dans tous les parcours de formation de 1er cycle de l’UGA, en réponse au rapport Jouzel-Abbadie « Enseigner la transition écologique dans le supérieur » et aux directives du MESR. La construction de ces formations se fera en concertation avec les acteurs concernés (enseignants-chercheurs, composantes, SETI, DAPI, etc.) et pourra par exemple conduire au déploiement – dans les composantes qui ne se seraient pas encore dotées d’une formation TEDS propre – d’une formation en L2 proposée en partie en présentiel et visant à l’acquisition d’un socle de connaissances, couplée en L3 à des formations sur projets.

Une réflexion sera par ailleurs engagée avec les composantes sur le montage de parcours consacrés à la transition écologique en formation tout au long de la vie, et avec le Collège des études doctorales sur le renforcement de l’offre de formation doctorale orientée vers la transition écologique.

Un appel à projets annuel sera ouvert à destination des étudiants, destiné à soutenir des initiatives étudiantes pour la transition écologique. Cet appel à projets concernera les étudiant.es du grand établissement entre la 2e année de licence et la 2e année de doctorat, en vue de la réalisation de projets financés et intégrés dans leur cursus de formation, et donnant lieu à validation, notation, bonification ou labellisation.

  • Les initiatives de sensibilisation des étudiants seront multipliées, en partenariat avec les composantes et les équipes pédagogiques. Ainsi, pourra être organisée, de manière annuelle, une « Journée des métiers de la transformation écologique » qui permettra de présenter les professions établies et émergentes, et les formations associées.
  • Le processus déjà engagé de formation ou de sensibilisation des personnels de l’UGA, notamment de l’administration, sera poursuivi. La sensibilisation et la formation des chercheurs, des enseignants et des enseignants-chercheurs seront également renforcées (via par exemple la participation à des ateliers Ma Terre en 180 minutes ou la réalisation de fresques du climat). Une formation dédiée sera également proposée durant l’année 2024 à l’ensemble du personnel de direction et d’encadrement de l’UGA, à l’équipe présidentielle, ainsi qu’à l’ensemble des membres des conseils centraux, afin d’intégrer les impératifs écologiques dans la détermination et la mise en œuvre des politiques de l’UGA.
  • Enfin, il est impératif de prendre en compte l’engagement dans la transition écologique dans les processus d’évaluation des carrières, en faisant évoluer les critères et grilles d’évaluation utilisées. Pour les enseignants et les enseignants-chercheurs, des congés pour projet pédagogique (CPP) seront spécifiquement orientés vers la mise en place de projets orientés vers la transformation écologique.

La transformation écologique

Ces quatre dernières années, l’UGA s’est dotée d’un cadre d’action solide en matière de transition écologique. Elle est notamment l’une des premières universités en France à avoir adopté en 2021 un Schéma directeur Responsabilité sociétale et environnementale (RSE), qui oriente l’ensemble des services, des composantes et des laboratoires en matière de transition écologique d’ici la fin de la décennie. L’UGA s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 35% d’ici 2030 par rapport à 2019. Tous les leviers sont en train d’être activés pour y parvenir : transition énergétique, rénovation des bâtiments, politique achats, politique mobilité, bilan d’émissions de GES à l’échelle de l’établissement et des structures, etc. Les actions mises en œuvre pour atteindre les 24 grands objectifs du Schéma directeur font l’objet chaque année d’un bilan présenté au Conseil d’administration.

Dans ce cadre, des avancées notables ont d’ores-et-déjà été réalisées : les bâtiments ont été raccordés au chauffage urbain ou vont l’être prochainement, ce qui permettra à terme de diviser par trois leurs émissions de carbone ; des travaux de rénovation énergétique du patrimoine immobilier ont été engagés ; une charte « mobilités » a été adoptée par le Conseil d’administration et les mobilités dites douces sont encouragées, avec des financements de plus d’un million d’euros par an sur le budget de l’établissement ; l’opération « Campus », dotée d’un budget de 400 millions d’euros, a respecté l’objectif de ne pas du tout artificialiser les sols, dans un but de préservation de la biodiversité ; le déploiement de formations pour les personnels, étudiants et étudiantes a été engagé.

Notre projet pour le mandat 2024-2027 est d’intégrer encore davantage les enjeux environnementaux et climatiques dans la vie de l’établissement, tant dans les domaines de la recherche et de l’offre de formation que de la gestion de l’activité quotidienne et des bâtiments. En effet, l’UGA doit développer des recherches et de l’innovation qui contribuent à la transformation écologique de l’industrie, et des formations pour les étudiants, les étudiantes et les personnels qui contribuent à la compréhension des enjeux, nécessaire à la transformation des comportements face à l’urgence environnementale.

Nous poursuivrons donc la mise en œuvre du Schéma directeur RSE, et nous mettrons en place le premier Plan de transition de l’UGA, qui associera aux objectifs, les actions et les moyens nécessaires pour respecter sa trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Dans ce cadre, nos priorités seront les suivantes :

  • Le développement de formations transverses destinées à intégrer la problématique de la transition écologique dans tous les parcours de formation de 1er cycle de l’UGA.
  • Une formation dédiée sera proposée à l’automne 2024 à l’équipe présidentielle, à l’ensemble des membres des conseils centraux, ainsi qu’à l’ensemble du personnel de direction et d’encadrement de l’UGA, afin d’intégrer systématiquement les impératifs écologiques dans la détermination et la mise en œuvre des politiques de l’UGA.
  • La gouvernance de l’UGA en matière de transformation écologique sera renforcée par la création d’un Conseil consultatif, composé de personnels et de doctorants de l’UGA, qui sera doté d’un rôle de recommandation et de suivi des politiques de l’université en matière environnementale et climatique.
  • La création d’un Institut interdisciplinaire de la transition écologique (IITE) début 2025 permettra à l’UGA de bénéficier d’un espace de réflexion et de conseil et à tous les personnels qui le souhaitent afin de s’approprier la question écologique. Il mettra en synergie recherche, formation et valorisation, et proposera un appui aux politiques publiques et aux projets science-société.
  • L’appui aux recherches visant à mieux comprendre les enjeux soulevés par les changements environnementaux globaux et à accompagner la transformation de la société et de l’industrie.
  • Les composantes et les unités de recherche seront accompagnées dans la démarche de réduction de leur empreinte carbone (achats, missions, mobilités) en prenant en compte leurs spécificités.
  • Le domaine universitaire, lieu de préservation de la biodiversité, sera davantage ouvert à la société civile, par l’aménagement de parcours destinés à sensibiliser le public aux questions environnementales et par la mise en réseau des différents jardins botaniques. Les projets de renaturation du campus de Valence et des bâtiments du centre-ville seront accélérés. Ces projets seront conçus comme des projets structurants, à élaborer avec les personnels et les étudiants, dans le cadre de projets pédagogiques.
  • La mise en œuvre de la charte « mobilités » sera accélérée : usage du vélo facilité par le développement de parkings sécurisés sur les campus, incitation à la réduction des déplacements carbonés en prenant en considération les activités de recherche et le développement des carrières.
  • La transition énergétique à l’UGA et la rénovation des bâtiments seront poursuivies. Nous avons réussi à obtenir l’autorisation d’utiliser des financements de l’opération campus à hauteur de trois millions d’euros pour déployer des panneaux solaires et des abris pour les vélos sur tous les campus.
  • L’empreinte environnementale numérique de l’UGA sera mieux évaluée, dans l’objectif de formuler une stratégie numérique responsable à l’échelle de l’université.
  • Le Plan de transition intégrera des objectifs ambitieux en matière d’achats éco-responsables, notamment sur le réemploi des matériels informatiques et scientifiques.

L’amélioration du fonctionnement de l’établissement

En 2023, l’évaluation réalisée par l’Hcéres à l’occasion de la sortie de la phase d’expérimentation a validé le modèle de gouvernance et de fonctionnement de l’UGA, dont les fondamentaux sont :

  • La cohérence et l’unité d’action. Toutes les activités de l’UGA ont lieu dans le cadre de la stratégie et des orientations définies par l’échelon central et par ses instances élues ; elles sont évaluées et organisées par celui-ci.
  • La diversité et le pluralisme comme fondements de la richesse scientifique et humaine de l’UGA. Celle-ci valorise, soutient et respecte les spécificités et les identités de ses composantes académiques et de ses communautés scientifiques.
  • La subsidiarité. La répartition des compétences entre l’échelon central, les composantes académiques, les pôles de recherche, les composantes élémentaires et unités de recherche permet une plus grande agilité, les compétences étant confiées à l’entité la plus à même de l’exercer par sa proximité avec le terrain. Les composantes académiques et les pôles de recherche sont garants de la cohérence du déploiement des politiques de l’établissement.
  • La collégialité. Les décisions sont préparées avec les composantes académiques et les organismes de recherche dans les domaines qui concernent les unités de recherche, avant d’être proposées aux instances élues de l’échelon central.
  • La confiance. Le fonctionnement de l’UGA est fondé sur une confiance a priori et une évaluation a posteriori. Une démarche d’amélioration continue a été mise en place pour développer l’efficacité et favoriser les synergies et les transversalités jusqu’aux niveaux les plus opérationnels.

L’évaluation réalisée par l’Hcéres a également identifié des pistes d’amélioration que nous prendrons en compte, parmi lesquelles :

  • La répartition et la mise en œuvre opérationnelle des compétences des trois niveaux : le centre ; les composantes académiques (établissements-composantes et CSPM) et les pôles de recherche ; les composantes élémentaires (UFR, IUT, école…) et les unités de recherche ;
  • Le positionnement des composantes élémentaires hors composantes académiques (UFR Faculté d’Économie de Grenoble, UFR Faculté de Droit, Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation) ;
  • Le dialogue social au niveau de l’établissement incluant les établissements-composantes (Grenoble INP-UGA, Sciences Po Grenoble-UGA et ENSAG-UGA) ;L’information et la communication autour de la stratégie de l’UGA ;
  • Les outils de pilotage et de prospective.

Dans ce contexte, je souhaite mener une action forte dans les trois champs suivants :

Le fonctionnement institutionnel

D’un point de vue statutaire, l’articulation entre les composantes académiques, les pôles de recherche et le centre d’une part, les composantes académiques, les pôles de recherche et les communautés d’autre part, est claire. Nous travaillons désormais à développer un fonctionnement efficace, rigoureux et transparent.

Les composantes académiques sans personnalité morale (CSPM) doivent être dotées des moyens et d’une organisation opérationnelle qui leur permettent non seulement d’exercer leurs compétences statutaires, mais également de mener à bien la stratégie qu’elles ont elles-mêmes définie et de mieux accompagner les personnels des composantes élémentaires de leur périmètre.

Pour les établissements-composantes, affirmer une stratégie de visibilité et d’attractivité basée sur la synergie entre leurs propres identités et celles de l’université est un levier important pour leur développement et leur positionnement national et international. Leur rayonnement sera en

retour un atout précieux pour UGA, qu’il conviendra de faire fructifier. Leurs capacités d’action doivent être renforcées, au service d’une stratégie établie et menée dans le cadre des objectifs communs définis au niveau du grand établissement. L’UGA continuera de fournir à Sciences Po Grenoble-UGA un soutien administratif et financier important nécessaire à son fonctionnement, son développement et son rayonnement. Dans un contexte où les écoles d’architectures sont insuffisamment dotées par leur tutelle, le ministère de la Culture, l’UGA continuera à soutenir l’ENSAG-UGA, comme elle l’a fait récemment avec l’octroi de postes, pour que celle-ci reste en mesure d’assumer ses missions de formation et de recherche. L’Institut d’Ingénierie et de Management, Grenoble INP-UGA, a été renforcé par l’intégration de Polytech’Grenoble et de l’IAE, ce qui a permis la diversification de l’offre de formation. Ainsi, nos formations en ingénierie et en management ont un positionnement original, répondant pleinement aux enjeux et défis actuels ainsi qu’aux besoins du monde socio-professionnel.

Les pôles de recherche seront mieux accompagnés dans l’exercice de leurs compétences notamment la prospective et l’animation scientifique, l’accompagnement des chercheurs et des chercheuses. Leur lien avec la vice-présidence recherche et innovation, qui regroupe les tutelles des unités de recherche, sera renforcé afin de mieux répondre aux besoins des communautés scientifiques.

Je souhaite également que l’on poursuive la stratégie de mutualisation des services quand cela apporte de l’efficacité et une meilleure qualité. En effet, des services partagés existants tels que la Direction des systèmes d’informations mutualisés, le Service de santé universitaire et l’International Students & Scholars Office (ISSO) ont été consolidés, à la fois en termes financiers et de pilotage. Depuis janvier 2020, trois unités de service ont été créées par délibération du Conseil d’administration de l’UGA :

  • L’unité de service ITO@UGA, dont la mission consiste à améliorer la gestion de la propriété intellectuelle et de rendre encore plus efficaces les activités de valorisation.
  • L’unité de service REPSO@UGA pour l’ingénierie et la gestion des projets au service des unités de recherche
  • UGA Design Factory pour accompagner personnels, étudiants et étudiantes dans leurs activités créatives, de design et d’entreprenariat.

La simplification des démarches administratives

De concert avec les organismes nationaux de recherche, l’UGA a entamé un travail de simplification de la recherche qui sera étendu à tous les domaines d’activité. Le but est de réduire, fluidifier et simplifier les procédures administratives et financières, tout en apportant plus de rigueur et de lisibilité. Pour remettre au centre de la démarche les besoins des usagers et des usagères (personnes, services, structures), je propose de continuer à mettre en place des comités regroupant les usagers et les usagères, les représentants et les représentantes des différents métiers. Ces comités pourront recourir à des experts et des expertes comme des professionnels et des professionnelles de l’ergonomie des systèmes et des procédures selon le besoin. Ils identifieront ce qui peut être simplifié et proposeront des solutions. Des expériences sur quelques structures pilotes permettront de les améliorer pour les déployer ensuite plus largement. Par cette simplification, nous cherchons à libérer du temps et à redonner du sens aux missions de chacune et de chacun.

L’information et la communication

Je souhaite rendre la structure et le fonctionnement de l’UGA plus lisibles et mieux informer le personnel, les étudiants et les étudiantes sur la stratégie de l’établissement et les projets qui y sont menés. Les efforts déployés pour mieux informer les personnels sur les avancements de carrière, à travers par exemple des réunions dédiées aux différents dispositifs, seront accentués. Cette communication, nécessaire un créer un collectif et un sentiment d’appartenance, servira également à accroître la visibilité de l’UGA, de ses composantes académiques et de ses communautés scientifiques, et à créer un sentiment d’appartenance.

Les missions de l’université

Recherche et innovation

L’UGA est reconnue à l’échelle internationale pour la recherche qu’elle conduit et pour son dynamisme en transfert et valorisation. Mais il convient de consolider les fondements de son rayonnement. Je m’engage à soutenir une recherche de haut niveau, allant de la recherche fondamentale à la recherche appliquée et sa diffusion dans le cadre de la science ouverte. Je m’engage également à soutenir le transfert et la valorisation des résultats de la recherche.

Nous pouvons y parvenir :

  • En favorisant le développement d’une recherche guidée par la curiosité scientifique et s’inscrivant dans le « temps long », nécessaire pour faire avancer les fronts de la connaissance, préparer les innovations de demain et former les jeunes chercheurs et chercheuses.
  • En consolidant le soutien apporté aux sciences humaines et sociales par la création d’un Centre international des humanités. Après le soutien amorcé en 2016 avec l’IdEx, qui a été renforcé depuis 2020 notamment avec le projet Attractivité et ExcellencES à l’Université Grenoble Alpes (GATES) et la réorientation de la Maison de la création et de l’innovation (MACI), ce centre permettra d’ancrer ces recherches dans des réseaux et des partenariats internationaux et de créer des synergies autour d’objets et de thèmes de recherche, en dépassant les frontières qui peuvent exister entre les structures. Dans ce cadre, le renforcement des collaborations avec le CNRS sera un atout majeur, notamment grâce à un rapprochement entre la MaCI et la Maison des sciences de l’Homme (ou plutôt humaines) (MSH).
  • En continuant à promouvoir la recherche interdisciplinaire et des communautés scientifiques reconnues, capables de se saisir d’enjeux scientifiques, technologiques ou sociétaux globaux.
  • En renforçant les relations avec les organismes de recherche notamment le CEA, le CNRS, l’INRAe, Inria et l’Inserm.
  • En simplifiant la gestion de la recherche et en limitant les tâches administratives afin de libérer du temps.
  • En donnant plus d’autonomie aux directions d’unité pour apporter plus d’efficacité. Cela peut, par exemple, concerner la délégation de signature sur les marchés avec des montants plus élevés qu’aujourd’hui.
  • En renforçant les équipes de soutien et de support à la recherche, par exemple pour le montage et la gestion des projets européens et ANR, et à travers des compétences et des ressources pour l’utilisation des données et le soutien aux plateformes techniques. Ces deux dernières années, 17 postes ont été créés dans les unités de recherche.
  • En appuyant les échanges et les collaborations internationales, qui doivent prendre en compte la diversité de nos communautés scientifiques et de nos formations.
  • En investissant dans les infrastructures, notamment dans les plateformes et les unités mixtes de service, conçues comme des espaces de rencontre, de convergence formation-recherche- valorisation et de collaboration autour d’équipements mutualisés.

Formation initiale et tout au long de la vie

L’UGA est un acteur majeur de la formation initiale et de la formation tout au long de la vie. La qualité de ses formations adossées à la recherche est reconnue par les étudiantes, les étudiants et les employeurs. Dès 2024, nous réfléchirons à la nouvelle offre de formation en intégrant dans la réflexion le devenir de nos projets structurants (la « Graduate School » et l’EUR CBH, Chimie Biologie Santé) ainsi que les dispositifs internes (IdEx, appui à l’innovation pédagogique, congés pour projet pédagogique, etc).

Attirer plus et mieux en :

  • Positionnant mieux l’offre de formation de l’UGA notamment en exploitant pleinement nos spécificités et nos points forts dans tous nos domaines de recherche et nos projets phares comme les Labex et les projets interdisciplinaires (CDP et CDT). La première année de recours à la plateforme Mon Master a montré la nécessité d’une lisibilité accrue des spécificités de nos formations.
  • Proposant une communication sur l’offre de formation qui soit plus lisible et une information sur les débouchés des différents diplômes qui soit plus fournie.
  • Travaillant les articulations entre les niveaux premier cycle (licence, BUT) et master d’une part, master et doctorat d’autre part.
  • Accompagnant les composantes dans leurs politiques de mobilité internationale pour proposer plus de possibilités d’expérience à l’étranger, y compris de courte durée, et d’internationalisation de leur offre de formation pour attirer plus d’étudiants et d’étudiantes.

Mieux répondre aux besoins de la société à court, moyen et long terme, par :

  • Une meilleure orientation de proximité et une meilleure préparation à l’insertion professionnelle notamment en réussissant nos projets Compétences et métiers d’avenir (CMA) à tous les niveaux premier cycle (BUT, licence) et deuxième cycle (master et diplômes d’ingénieurs).
  • Des liens renforcés avec les acteurs socio-économiques et culturels, et plus de parcours par alternance.
    • Soutenir une offre de formation de proximité pour garantir au plus grand nombre l’accès à l’ESR de haut niveau.
  • Une participation active à la refonte nationale de la formation des enseignants et des enseignantes, qui rende l’École plus efficace et plus juste, et le métier d’enseignant et d’enseignante plus attractif.
  • Une offre de formation tout au long de la vie plus large, qui s’adresse notamment aux personnes en reconversion, en exploitant les opportunités d’accompagnement de FlexiTLV.

Mieux répondre aux aspirations des étudiantes et étudiants par :

  • Une meilleure prise en compte de leurs attentes en ce qui concerne les défis globaux notamment la transition écologique et les objectifs du développement durable mais aussi les transformations profondes que vont apporter les technologies et notamment l’intelligence artificielle.
  • La consolidation des dispositifs existants, destinés à favoriser la réussite en licence, avec une attention particulière au renforcement des fondamentaux essentiels à la réussite dans le supérieur (comme les mathématiques ou le français, en déployant par exemple une certification comme écri+).
  • La promotion de l’investissement pédagogique et un appui au développement des innovations pédagogiques au service de l’étudiant et de l’étudiante.
  • Des parcours adaptés grâce à une modularisation accrue des parcours proposés aux étudiants et aux étudiantes, en proposant par exemple davantage de passerelles et de parcours partagés.
    • Continuer à accompagner les composantes dans la mise en œuvre de leurs projets pédagogiques et des réformes nationales (BUT, santé, etc).

Vie étudiante

Au cours de ces quatre dernières années, l’UGA a porté une politique ambitieuse en matière de vie étudiante, concrétisée par l’aboutissement de deux projets phares : la rédaction et la mise en œuvre d’un schéma directeur (SDVE), et l’aboutissement du grand projet de la Maison Universitaire des Services à l’Étudiant (MUSE). Cette structure d’une superficie de 6 200 m2 et rassemblant 240 personnels regroupe tous les services aux étudiants et étudiantes de l’UGA et du CROUS dans un même lieu du site universitaire. Les services aux étudiantes et aux étudiants sur le campus Valence Drôme-Ardèche ont été également développés.

Les priorités de ce nouveau mandat seront en cohérence avec le SDVE organisé au travers de 3 grands axes : inclusion, expérience étudiante, et développement de services adaptés aux besoins des étudiants et des étudiantes. Dans chacun de ces axes, un certain nombre d’actions ont d’ores-et-déjà été mises en œuvre, en particulier durant la crise sanitaire. Elles ont permis de mettre en évidence des besoins essentiels autour de la santé et notamment de la santé mentale, des précarités sociales, financières et numériques, ainsi que le besoin d’une plus grande inclusion de la vie associative et de l’expérience étudiante. Pour les années à venir, il s’agira également de travailler sur :

  • L’offre d’un environnement adapté au bien-être et à l’égalité des chances, en :
    • Développant les espaces de vie proches des étudiants et des étudiantes (repos, travail collectif, salles hors sac, crèche…) et l’accès aux espaces de vie étudiante.
    • Améliorant l’accès aux activités physiques et culturelles.
  • L’amélioration de l’accès aux soins pour tous les publics.
  • La participation à la vie étudiante, où l’engagement et la découverte de pratiques par les étudiants et des étudiantes doivent être facilités. Leurs réalisations et leurs engagements doivent aussi être mieux valorisés. Plus de 300 associations animent les campus, favorisent l’inclusion, l’engagement citoyen et la création. Le soutien affirmé de l’établissement à cette vie associative sera consolidé.
  • L’amélioration de la lisibilité de l’information et de l’offre de services aux étudiants et aux étudiantes, en particulier par la simplification de l’accès aux services.

Le déploiement de cette politique vie étudiante, de son offre de services et de cette étroite collaboration entre l’UGA et le Crous Grenoble Alpes constitue un point fort de notre établissement, qui contribue à son attractivité nationale et internationale.

Coopération internationale et espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche

Dans la continuité de la stratégie actuelle, avec une organisation opérationnelle efficace et en soutien aux composantes et laboratoires, il s’agit de :

  • Susciter et renforcer la coopération internationale en matière de recherche afin de démultiplier les opportunités pour une recherche d’excellence dans toutes les disciplines.
  • Renforcer notre participation aux structures de recherche internationales notamment en partenariat avec les organismes de recherche (IRC, IRL, IRP, IRN, IEA) et les réseaux internationaux.
  • Attirer sur nos campus les étudiants, étudiantes, doctorants, doctorantes, chercheurs et chercheuses internationaux les meilleurs et les plus brillants, provenant de lieux et de milieux variés.
  • Augmenter le nombre et la diversité des étudiants, étudiantes, doctorants, doctorantes, chercheurs et chercheuses qui participent à un large éventail d’expériences d’apprentissage à l’étranger.
  • Se positionner dans l’espace européen de l’enseignement et de la recherche, développer la participation aux programmes phares de la Commission européenne et consolider le positionnement et la visibilité de l’UGA dans l’alliance européenne Unite!
  • Contribuer au développement des systèmes éducatifs et de la recherche dans l’espace francophone.
  • Assurer la participation et la visibilité de l’UGA dans les réseaux et les classements internationaux.

Culture scientifique et technique, diffusion de la science dans la société

Dans un contexte où la désinformation et l’influence des opinions sont rendues plus faciles, et où la vérité scientifique est contestée, la place de la science et de son interaction avec la société constitue un enjeu majeur. L’UGA a mené ces quatre dernières années des actions notables, qui lui donnent une visibilité et une crédibilité à l’échelle local et national. Il s’agit de poursuivre le soutien de cette activité, avec les objectifs suivants :

  • Le partage d’une culture scientifique commune et l’irrigation du débat démocratique.
  • L’information du citoyen et de la citoyenne.
  • L’appui à la décision et aux politiques publiques.
  • Le renforcement des collaborations avec le rectorat, les écoles, les collèges et les lycées ainsi que les collectivités et les autres acteurs du champ de la culture scientifique et technique.

Conditions de travail et opportunités de carrière

Au cours des quatre dernières années, dans le domaine des ressources humaines, l’UGA a conduit une politique ambitieuse et volontariste, composée de déclinaisons spécifiques d’éléments décidés par l’État, notamment dans le cadre de la Loi de programmation de la recherche (LPR) et de choix propres dans le domaine des carrières et de l’indemnitaire. Cette politique a permis de mener de front :

  • La préservation des emplois, malgré un contexte budgétaire tendu. Aucun poste n’a été supprimé grâce au différé de deux ans, sauf un nombre limité d’emplois en surnombre créés dans le cadre de la fusion en 2016. Le différé des postes nous a permis de maîtriser l’impact des décisions de l’établissement sur la masse salariale et de créer des conditions de prospective et de recrutement plus favorables en donnant plus de visibilité sur les campagnes à venir.
  • L’amélioration des parcours de carrière, grâce à des opportunités supplémentaires de promotion ou de changement de corps (repyramidage établissement des emplois BIATSS, ouverture de concours 46-3 rehaussés, sans attendre la libération de supports de PR, pour les maîtres et maîtresses de conférences en plus des repyramidages de la loi pour la recherche (LPR)).
  • Une politique volontariste en ce qui concerne les primes avec par exemple, un taux de bénéficiaires de la prime individuelle C3 du RIPEC pour les enseignants-chercheurs et enseignantes- chercheuses qui se situe au-delà des objectifs définis par le ministère ; une anticipation de trois ans de la cible prévue par l’État de la prime d’enseignement supérieur pour reconnaître l’investissement des enseignants et enseignantes du second degré affectés dans le supérieur (ESAS) ; des primes exceptionnelles pour les BIATSS.
  • Une politique d’égalité femmes-hommes, déclinée au quotidien à travers des actions concrètes, par exemple, à travers une délibération au conseil d’administration visant à garantir l’égal accès des femmes et des hommes aux corps, grades et emploi, la sensibilisation des comités de sélection et désignation systématique d’un référent égalité, une politique volontariste en ce qui concerne les primes, etc.
  • La convergence au mieux-disant des régimes indemnitaires entre employeurs au sein du grand établissement, qui a été atteinte.
  • L’alignement de la rémunération des contractuels et des contractuelles sur celle des titulaires, et le déploiement d’efforts de dé-précarisation, notamment en ce qui concerne les emplois IdEx et les grand projets (plus de 70 emplois pérennisés).

Cette politique a été élaborée et mise en œuvre dans la transparence et le dialogue avec les instances de l’établissement. Le Conseil académique et le Conseil d’administration restreints ont été pleinement impliqués dans la mise en œuvre des dispositifs de la LPR, y compris quand leur avis n’était pas exigé par la loi. Plus généralement, plus de rigueur et de transparence ont été apportées dans le champ des ressources humaines (RH). Ceci concerne, par exemple, les recrutements, les primes et les avancement de grade ou de corps. Par ailleurs, des réunions ont été systématiquement organisées pour informer les collègues et expliquer les dispositifs RH avec la conséquence de plus de candidatures notamment chez les femmes.

Les personnels et leurs carrières continueront d’être au centre de la politique de l’établissement durant les quatre années à venir.

Concernant les enseignants-chercheurs et les enseignantes-chercheuses, je m’engage à :

  • Continuer à mener une politique volontariste en ce qui concerne les avancements de grade et de corps, par exemple par le biais de concours 46-3 rehaussés en complément du repyramidage de la LPR. Il s’agit d’ouvrir chaque année 5 ou 6 concours 46-3 rehaussés dans des sections ou groupements de sections du Conseil National des Universités (CNU) dans lesquelles il existe un vivier de maîtres et de maîtresses de conférences, mais peu ou pas de perspective à court terme de libération de postes de professeurs des universités ;
  • Continuer à préserver les emplois et ne supprimer aucun poste ;
  • Atteindre 50% de bénéficiaires de la composante 3 du RIPEC (C3) : cet objectif se situe largement au-dessus de celui que vise la LPR.
  • Continuer à œuvrer pour l’égalité femmes-hommes en renforçant le plan d’actions d’égalité professionnelle et en favorisant par exemple la prise de responsabilités à l’UGA par des femmes, lorsqu’elles le souhaitent. Il s’agira ainsi de définir des critères prenant en compte des situations individuelles, celles des femmes et des hommes, pour faciliter la prise de responsabilités au sein de l’établissement et ainsi œuvrer pour l’égalité et l’inclusivité.
  • Revoir l’organisation du travail à travers la simplification des processus administratifs et financiers afin de libérer du temps et de retrouver de la disponibilité pour accomplir les missions, notamment la recherche.
  • Mieux accompagner les nouveaux arrivants et arrivantes, et plus généralement, mieux informer les enseignants-chercheurs, enseignantes-chercheuses, chercheurs et chercheuses sur les possibilités de financement de la recherche et l’environnement que leur offre l’UGA en matière de pédagogie.
  • Faciliter la mobilité des enseignants-chercheurs, des enseignantes-chercheuses, des enseignants et des enseignantes au sein de l’UGA.

Concernant les enseignants et enseignantes du second degré affectés dans le supérieur (ESAS), nous travaillerons selon les axes suivants :

  • Agir au niveau national pour une meilleure reconnaissance des ESAS, notamment à travers la valorisation de la prime de l’enseignement supérieur (PES) et maintenir l’effort de l’UGA jusqu’à ce que cette dernière atteigne le montant cible.
  • Se donner les moyens de mieux défendre les ESAS dans les instances de promotion du rectorat et notamment obtenir un contingent de promotions attribuées à l’UGA.
  • Valoriser leur engagement dans des responsabilités collectives en retravaillant les reconnaissances horaires associées.
  • Valoriser et soutenir les activités recherche des ESAS et ouvrir des concours dédiés de MCF (art. 26.1.2) pour diversifier leurs perspectives de carrière.
  • Mettre en place une politique incitative par des décharges horaires pour des activités de recherche doctorales et postdoctorales.

Concernant les personnels BIATSS (bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques et sociaux et de santé), les efforts de ces quatre dernières années seront poursuivis.

  • Continuer à proposer des possibilités de promotions à travers les repyramidages de l’UGA et de la LPR pour les titulaires.
  • Agir au niveau national pour améliorer l’attractivité des métiers à l’université, notamment à travers la valorisation du traitement indiciaire et des indemnités. Il s’agit notamment de revoir la trajectoire indemnitaire conformément à l’objectif d’alignement des filières du Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
  • Approfondir le travail d’identification et de réduction des décalages corps-fonction, en intégrant notamment des critères d’expertise.
  • Faciliter la mobilité entre les différents employeurs au sein du grand établissement.
  • Poursuivre, pour les contractuels et contractuelles, nos efforts de dé-précarisation, à travers l’ouverture de concours et des contrats à durée indéterminée, fondés sur l’étude des viviers et les besoins durables. Nous prévoyons d’avancer vers un alignement du régime indemnitaire sur celui des titulaires.

L’attractivité de l’UGA dans tous les corps de métiers constitue un sujet majeur, dans un contexte de tension du marché de l’emploi et de concurrence accrue avec les autres structures publiques comme privées. L’UGA dispose d’atouts qu’il conviendra de mettre davantage en valeur, comme la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) qu’elle offre et le fait qu’elle œuvre pour le service public. Un nouvel accord cadre QVCT sera établi pour permettre plus de souplesse dans l’organisation du travail et offrir plus de liberté et d’autonomie dans la manière dont les tâches sont accomplies, dès lors que la qualité du service rendu et de l’organisation du collectif sera respectée. Par ailleurs, les formations offertes aux personnels seront poursuivies et développées et la politique sociale de l’UGA sera renforcée par l’ouverture d’une crèche sur le domaine universitaire en 2025 ou 2026. L’amélioration du confort thermique des bâtiments, qui constitue le principal axe de notre politique patrimoine avec la transition énergétique et la mise aux normes, sera un autre chantier prioritaire. Je m’engage notamment à faire réaliser des travaux pour le pilotage fin du chauffage et sur les systèmes d’aération. Cela contribuera également à atteindre nos objectifs en termes de réduction d’émission de gaz à effet de serre. De plus, la qualité des campus continuera d’être renforcée. La création d’une direction administrative pour le campus Valence Drôme Ardèche et les actions conduites en faveur des antennes et composantes locales illustre cette volonté de renforcer à la fois la proximité et d’assurer les meilleurs standards de qualité dans chacun des campus.

Pour aller plus loin, je m’engage à améliorer les conditions de recrutement et l’organisation du travail afin d’être à même d’apporter aux personnels plus de souplesse, d’autonomie, de responsabilité et de perspectives de carrière. La confiance, la reconnaissance du mérite de chacun et de chacune, la compréhension et le respect mutuel – entre les différentes communautés scientifiques, entre les différents métiers – doivent permettre de cultiver l’appartenance à une communauté universitaire portant des valeurs fortes, notamment celles du service public et d’une université qui s’engage à relever les défis sociétaux et environnementaux. Pour atteindre pleinement cet objectif, je propose de développer la communication interne pour mieux diffuser l’information (relative aux possibilités d’évolution de carrière), de multiplier les interactions entre les composantes, les services et les communautés scientifique, de fluidifier les processus administratifs et de rendre les décisions plus transparentes, et de faire en sorte que soient mieux écoutés et pris en compte les besoins des usagers et des usagères à travers les comités d’usagers dont la mise en place a déjà commencé avec des retours très encourageants.

La convergence des politiques en matière de ressources humaines entre employeurs au sein du grand établissement et, dans certains cas, avec les organismes de recherche reste notre objectif. Un schéma directeur RH à l’échelle du grand établissement sera élaboré. Nous prévoyons également de rechercher plus de mutualisations avec les établissements-composantes et de développer plus de collaborations entre composantes académiques.

Enfin, j’affirme mon attachement à un dialogue social constructif : nous souhaitons faire de la Conférence sociale, qui réunit les CSAE de l’UGA et de ses établissements-composantes, un vrai lieu de dialogue sur tous les sujets concernant les différents employeurs au sein de l’UGA.

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