Ces quatre dernières années, l’UGA s’est dotée d’un cadre d’action solide en matière de transition écologique. Elle est notamment l’une des premières universités en France à avoir adopté en 2021 un Schéma directeur Responsabilité sociétale et environnementale (RSE), qui oriente l’ensemble des services, des composantes et des laboratoires en matière de transition écologique d’ici la fin de la décennie. L’UGA s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 35% d’ici 2030 par rapport à 2019. Tous les leviers sont en train d’être activés pour y parvenir : transition énergétique, rénovation des bâtiments, politique achats, politique mobilité, bilan d’émissions de GES à l’échelle de l’établissement et des structures, etc. Les actions mises en œuvre pour atteindre les 24 grands objectifs du Schéma directeur font l’objet chaque année d’un bilan présenté au Conseil d’administration.
Dans ce cadre, des avancées notables ont d’ores-et-déjà été réalisées : les bâtiments ont été raccordés au chauffage urbain ou vont l’être prochainement, ce qui permettra à terme de diviser par trois leurs émissions de carbone ; des travaux de rénovation énergétique du patrimoine immobilier ont été engagés ; une charte « mobilités » a été adoptée par le Conseil d’administration et les mobilités dites douces sont encouragées, avec des financements de plus d’un million d’euros par an sur le budget de l’établissement ; l’opération « Campus », dotée d’un budget de 400 millions d’euros, a respecté l’objectif de ne pas du tout artificialiser les sols, dans un but de préservation de la biodiversité ; le déploiement de formations pour les personnels, étudiants et étudiantes a été engagé.
Notre projet pour le mandat 2024-2027 est d’intégrer encore davantage les enjeux environnementaux et climatiques dans la vie de l’établissement, tant dans les domaines de la recherche et de l’offre de formation que de la gestion de l’activité quotidienne et des bâtiments. En effet, l’UGA doit développer des recherches et de l’innovation qui contribuent à la transformation écologique de l’industrie, et des formations pour les étudiants, les étudiantes et les personnels qui contribuent à la compréhension des enjeux, nécessaire à la transformation des comportements face à l’urgence environnementale.
Nous poursuivrons donc la mise en œuvre du Schéma directeur RSE, et nous mettrons en place le premier Plan de transition de l’UGA, qui associera aux objectifs, les actions et les moyens nécessaires pour respecter sa trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce cadre, nos priorités seront les suivantes :
- Le développement de formations transverses destinées à intégrer la problématique de la transition écologique dans tous les parcours de formation de 1er cycle de l’UGA.
- Une formation dédiée sera proposée à l’automne 2024 à l’équipe présidentielle, à l’ensemble des membres des conseils centraux, ainsi qu’à l’ensemble du personnel de direction et d’encadrement de l’UGA, afin d’intégrer systématiquement les impératifs écologiques dans la détermination et la mise en œuvre des politiques de l’UGA.
- La gouvernance de l’UGA en matière de transformation écologique sera renforcée par la création d’un Conseil consultatif, composé de personnels et de doctorants de l’UGA, qui sera doté d’un rôle de recommandation et de suivi des politiques de l’université en matière environnementale et climatique.
- La création d’un Institut interdisciplinaire de la transition écologique (IITE) début 2025 permettra à l’UGA de bénéficier d’un espace de réflexion et de conseil et à tous les personnels qui le souhaitent afin de s’approprier la question écologique. Il mettra en synergie recherche, formation et valorisation, et proposera un appui aux politiques publiques et aux projets science-société.
- L’appui aux recherches visant à mieux comprendre les enjeux soulevés par les changements environnementaux globaux et à accompagner la transformation de la société et de l’industrie.
- Les composantes et les unités de recherche seront accompagnées dans la démarche de réduction de leur empreinte carbone (achats, missions, mobilités) en prenant en compte leurs spécificités.
- Le domaine universitaire, lieu de préservation de la biodiversité, sera davantage ouvert à la société civile, par l’aménagement de parcours destinés à sensibiliser le public aux questions environnementales et par la mise en réseau des différents jardins botaniques. Les projets de renaturation du campus de Valence et des bâtiments du centre-ville seront accélérés. Ces projets seront conçus comme des projets structurants, à élaborer avec les personnels et les étudiants, dans le cadre de projets pédagogiques.
- La mise en œuvre de la charte « mobilités » sera accélérée : usage du vélo facilité par le développement de parkings sécurisés sur les campus, incitation à la réduction des déplacements carbonés en prenant en considération les activités de recherche et le développement des carrières.
- La transition énergétique à l’UGA et la rénovation des bâtiments seront poursuivies. Nous avons réussi à obtenir l’autorisation d’utiliser des financements de l’opération campus à hauteur de trois millions d’euros pour déployer des panneaux solaires et des abris pour les vélos sur tous les campus.
- L’empreinte environnementale numérique de l’UGA sera mieux évaluée, dans l’objectif de formuler une stratégie numérique responsable à l’échelle de l’université.
- Le Plan de transition intégrera des objectifs ambitieux en matière d’achats éco-responsables, notamment sur le réemploi des matériels informatiques et scientifiques.