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L’UGA, quelle université ?

Cette fiche thématique vise à présenter :


Vision de l’UGA et modèle d’université portés en 2020-2023

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Depuis 2020, grâce à l’intégration de l’ENSAG, Grenoble INP et Sciences Po Grenoble, et une plus forte collaboration avec les organismes de recherche, l’Université Grenoble Alpes regroupe toutes les forces de l’enseignement supérieur et de la recherche dans un écosystème qui est unique en France[1]. Le site est maintenant doté d’une plus grande capacité stratégique et opérationnelle au service de la science, de la société et de l’environnement. En 2021, l’Initiative d’excellence Université Grenoble Alpes (IdEX) a été confirmée définitivement. Des opportunités nouvelles et nombreuses ont été données aux étudiantes, étudiants et aux personnels de l’UGA et de ses partenaires, dans un territoire qui vit depuis longtemps en lien avec la science, la technologie et l’innovation.

L’UGA est ainsi plus à même de remplir la double mission qui est la sienne :

  • faire avancer le front de la connaissance ;
  • former des citoyennes et des citoyens éclairés et des professionnels socialement responsables.

Avec ses établissements-composantes, ENSAG – UGA, Grenoble INP – UGA et Sciences Po Grenoble – UGA, elle participe au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, et répond aux besoins de formation aux niveaux local, régional et national. Elle développe des recherches et de l’innovation en lien étroit avec les organismes nationaux de recherche et le CHUGA. Elle est internationale et ancrée dans ses territoires. Elle participe à la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche et tisse des liens avec le monde, en formation et en recherche, afin d’accélérer le développement des savoirs et leur diffusion. Avec les acteurs socio-économiques, l’UGA œuvre pour la création d’activités et d’emplois ainsi que pour le renforcement des richesses humaines et culturelles en prenant en compte les besoins de la société et la nécessité de préserver l’environnement.


Vision de l’UGA pour 2024-2027

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Il s’agit de poursuivre la réalisation de ce projet collectif. Nous souhaitons conforter l’excellence et l’exigence de l’UGA et de ses établissements-composantes pour :

  • produire et diffuser la meilleure science possible,dans un territoire qui a besoin d’une université menant des recherches de pointe et attirant les talents (ex : centre de recherche et développement du groupe de services informatiques AtoS, dédié à l’intelligence artificielle et dont le programme MIAI@Grenoble Alpes est partenaire) ;
  • porter des formations adossées à la recherche
    • qui répondent aux besoins des étudiantes, des étudiants et de la société ;
    • qui contribuent à former des esprits critiques ;
    • qui assurent un maillage du territoire. L’UGA n’est en effet pas une université seulement métropolitaine : sa présence à Valence permet de faire des études à des jeunes gens qui, sinon, n’en auraient pas la possibilité ;
    • qui soient ouvertes à toutes et à tous (contrairement à d’autres modèles comme l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL) qui ne comprend que des écoles ou à l’Université Paris Dauphine qui pratique la sélection et des frais d’inscription élevés).
  • transférer et valoriser les résultats scientifiques vers la société :
    • par des dépôt de brevets, sachant que la part d’emplois consacrés à la recherche et développement (R&D) dans l’agglomération de Grenoble est la plus élevée de France[1]. En 2022, l’UGA a été l’université française qui a déposé le plus de brevets ;
    • par des actions ambitieuses dans le domaine science/société, comme la fondation en septembre 2023 de Cosmocité, dédié à la rencontre entre le public et la science.
  • Continuer à renforcer les capacités d’action de l’ENSAG – UGA, Grenoble INP – UGA et Sciences Po UGA, au service d’une stratégie établie et menée dans le cadre des objectifs communs définis au niveau du grand établissement.
  • Continuer à faire de l’UGA une université désirée, ouverte sur le monde et qui attire les talents (16% d’étudiants et d’étudiantes étrangers à l’UGA ; cette part atteignant 50% chez les doctorantes et les doctorants).
  • Nous souhaitons consolider le modèle bâti depuis 2020 en mettant en synergie les forces et les complémentarités entre les composantes académiques, les pôles de recherche et les communautés scientifiques, et renforcer le partenariat avec les organismes de recherche (CEA, CNRS, INRAe, Inria, IRD et Inserm notamment) et le centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (CHUGA).
  • Nous aspirons en définitive à un établissement dans lequel chacune et chacun puisse s’épanouir dans l’accomplissement de ses missions et réaliser les projets qui sont les siens, dans les meilleures conditions possibles.

Nos engagements

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Pour que l’UGA fonctionne et remplisse ses missions, son personnel doit avoir des conditions de travail les meilleures possibles et trouver du sens à ce qu’il fait. L’action doit être menée et amplifiée dans plusieurs domaines fondamentaux.

Nous nous engageons à :

  • Continuer d’assainir structurellement les finances de l’établissement sans faire porter les contraintes budgétaires conjoncturelles sur l’emploi et les missions.
  • Faire de la transformation écologique une priorité de l’établissement en réduisant son empreinte environnementale et son empreinte carbone, en développant la formation et la sensibilisation des personnels et des étudiants.
  • Soutenir une formation et une recherche de grande qualité, dans toutes les disciplines, confortant l’interdisciplinarité et l’ouverture à l’international .
  • Améliorer les conditions de travail et les opportunités de carrière , simplifier le fonctionnement de l’établissement pour redonner du sens aux missions de chacune et de chacun.
  • Œuvrer pour un dialogue social ouvert et respectueux des attentes de chacun et chacune.
  • Offrir à nos étudiantes et étudiants les meilleures conditions de vie et d’étude et une offre de formation riche et adaptée à leurs projets et aux besoins de la société.

[1] Un tiers de la population grenobloise a moins de 30 ans ; la métropole accueille 65 000 étudiants et étudiantes, dont 10 000 étudiants et étudiantes étrangers ; elle compte 15 000 chercheurs et accueille la deuxième communauté anglophone de l’Hexagone. https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/03/07/pourquoi-l-isere-innove-pour-l-instant-plus-que-le-morbihan_6220597_3234.html

Recherche et innovation

Cette fiche thématique vise à présenter :

  • Le bilan 2020-2023 : concertation, co-construction et résultats
    • Donner aux unités de recherche les moyens pérennes de mener leurs recherches
    • Structurer les communautés de recherche et développer l’interdisciplinarité
    • Accompagner les enseignants-chercheurs et chercheurs dans la recherche de moyens
    • Restructurer et consolider le pôle éditorial de l’UGA
    • Lancer un Pôle Universitaire d’Innovation (PUI)
    • Un soutien spécifique aux SHS
    • Un accompagnement fort des activités en sciences et technologie
    • Un travail particulier pour la recherche en santé
  • Le projet 2024-2027 : consolider notre modèle dans le dialogue et mieux accompagner les acteurs de la recherche à l’UGA
    • Soutenir une recherche de haut niveau, disciplinaire comme interdisciplinaire
    • Soutenir l’activité des enseignants-chercheurs et chercheurs dans nos unités
    • Positionner l’UGA comme un acteur de recherche à l’échelle locale, nationale et internationale
    • Renforcer nos actions en faveur de la science ouverte

Bilan 2020-2023 : concertation, co-construction et résultats

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La stratégie recherche du mandat 2020-2023 s’est appuyée sur un travail de concertation et de co-construction avec les différents acteurs :

  • les directions d’unité (DU) de recherche en réunion bimestrielle des DU ;
  • les six pôles de recherche en bureau recherche élargi hebdomadaire ;
  • la Commission de la Recherche du CAc dont un groupe de travail a travaillé à un meilleur accompagnement des enseignants-chercheurs et chercheurs dans leur recherche ;                                                                         
  • les composantes académiques, les établissements-composantes et
  • les organismes nationaux de recherche (CEA, CNRS, INRAE, Inria, Inserm) en vice-présidence recherche et innovation mensuelle,
  • nos partenaires CHU, grands instruments européens du site (ESRF, ILL, EMBL, IRAM, EMFL) lors de dialogues bilatéraux a minima annuels.

Les principaux résultats obtenus ont été de :

Donner aux unités de recherche les moyens pérennes de mener leurs recherches :

  • Augmentation du budget de dotation des unités de recherche, ciblée sur les unités les moins bien dotées (en moyenne 10%) ;
  • Création de 17 postes BIATSS en laboratoire.

Structurer les communautés de recherche et développer l’interdisciplinarité :

  • Prolongation ou création de 15 LabEx pour un temps long (8 ans), avec un périmètre élargi et cohérent avec les grandes thématiques identifiées au niveau national, impliquant mieux les SHS (ex. Persyval, ITTEM) ;
  • Refondation ou création de 14 Cross-Disciplinary Programs (CDP) pour traiter des enjeux inter-disciplinaires actuels (ex. DefiCO2, PUNAISES?, PowerAlps). Les CDP ont fortement contribué à construire les programmes thématiques de la graduate school et ont positionné avec force l’UGA pour les stratégies nationales d’accélération et les PEPR.

Accompagner les enseignants-chercheurs et chercheurs dans la recherche de moyens :

  • Soutien aux initiatives locales dans le cadre des PEPR, aboutissant à des moyens supplémentaires pour les équipes UGA et à une présence remarquée à l’échelle nationale de l’UGA : co-pilotes dans 2 (eNSEMBLE, IRIMa), partenaires dans 10, présents dans 18 sur les 20 PEPR exploratoires ;
  • Création de deux unités de service au sein de l’UGA pour mieux accompagner les enseignants-chercheurs et chercheurs dans leurs projets : montage et gestion de projet scientifique (RePSO), innovation et transfert (ITO) ;
  • Incitation à déposer des demandes de CRCT notamment dans le domaine SHS, intégration pleine du complément LPR, le tout ayant amené à une augmentation du nombre de CRCT et délégations vers les organismes.

Restructurer et consolider le pôle éditorial de l’UGA

  • dans une politique de science ouverte globale (UGA Éditions, Centre Mersenne) afin de construire un modèle original de diffusion des savoirs.

Lancer un Pôle Universitaire d’Innovation (PUI)

  • piloté par l’UGA, très bien doté (10 M€) à l’échelle nationale et associant tous nos partenaires (organismes, CHU, grands instruments), pour intensifier et accélérer la dynamique territoriale d’innovation.

Nous avons installé une démarche globale de développement de la recherche à l’UGA qui respecte la diversité des disciplines et de leurs pratiques scientifiques. Ont ainsi été mis en place :

Un soutien spécifique aux SHS:

Ce soutien est à entendre au sens des domaines académiques ALL-SHS-DEG sur le périmètre des deux pôles PSS et SHS:

  • Installation de la MaCI comme lieu-phare des SHS à l’UGA, accueillant des fellows internationaux, des chercheurs post-doctoraux et doctorants dans des plates-formes ouvertes (ex. DAHUDOMUS) ;
  • Attribution d’Allocations Doctorales de recherche (ADR) supplémentaires (5 en 2023) au Collège Doctoral, fléchées vers les recherches en SHS ;
  • Financement du surcoût de demi-ATER (10 postes transformés en 20 demis) de façon à donner de meilleures conditions aux 4e ou 5e années de thèse dans certaines disciplines ;
  • Financement de post-doc en SHS dans l’appel IRGA ; appel CDP avec un soutien affirmé aux SHS (40% des personnels SHS et tous les labos SHS impliqués dans les CDP) ;
  • Alignement vers le haut de la dotation des MCF nouveaux arrivants : 10 k€ donnés à l’UGA au lieu de 5 k€ financés par le ministère.

Un accompagnement fort des activités en sciences et technologie :

  • Soutien aux plates-formes et équipements scientifiques de l’UGA : soutien au montage des projets EquipEx+ (33 M€ à Grenoble), pilotage du CPER par l’UGA (20 M€ d’équipement scientifique), nouvel appel joint avec Grenoble INP-UGA pérennisé (environ 2 M€ en 2023 comme en 2024) ;
  • Renforcement des liens avec les grands instruments européens installés à Grenoble, en particulier avec le co-financement de 66 thèses co-supervisées ;
  • Une démarche active vers les organismes nationaux de recherche et universités partenaires, notamment au sein d’Udice, qui a positionné l’UGA comme un acteur de premier plan dans les projets nationaux de type PEPR, CMA (dans le champ de la formation), Mat-Prémat, etc.

Un travail particulier pour la recherche en santé :

  • Installation d’un dialogue stratégique régulier avec le CHUGA ;
  • Soutien aux projets de recherche en santé (PEPR, RHU-IHU), création d’un LabEx dispositifs médicaux, signature d’un accord de collaboration avec l’EMBL ;
  • Travail sur une stratégie immobilière avec comme premières étapes l’ouverture du CReSI et les travaux dans le bâtiment Jean Roget ;
  • Démarrage d’une réflexion sur l’évolution des unités de recherche en santé, menée avec les directions d’unité concernées et en lien avec les organismes nationaux de recherche.

Projet 2024-2027 : consolider notre modèle dans le dialogue et mieux accompagner les acteurs de la recherche à l’UGA

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Nos actions se donnent pour objectif principal d’améliorer les conditions de travail des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des personnels de la recherche dans la diversité de leurs pratiques scientifiques.

Soutenir une recherche de haut niveau, disciplinaire comme interdisciplinaire :

  • Installer les LabEx 2025, définir les nouveaux LabEx en biologie-chimie à la suite de l’EUR CBH ;
  • Créer le Centre International des Humanités pour accompagner les recherches SHS au-delà des structures existantes sur le site UGA et accroître la visibilité des humanités de l’UGA à l’international ;
  • Poursuivre et amplifier le dialogue inter-disciplinaire, renouveler notre gamme de CDP et asseoir la signature pluridisciplinaire de l’UGA ;
  • Repenser la place des appels à projets recherche de l’UGA de façon à mieux positionner les soutiens accordés en complémentarité avec les autres financements disponibles ;
  • Faire évoluer le rôle des pôles en renforçant leur lien avec la vice-présidence recherche et innovation afin de mieux répondre aux besoins des communautés scientifiques.

Soutenir l’activité des enseignants-chercheurs et chercheurs dans nos unités :

  • Simplifier la gestion de la recherche pour tous les personnels ;
  • Travailler à donner les meilleures conditions de travail à nos doctorants ;
  • Continuer à renforcer les équipes de personnel technique et administratif (BIATSS) dans les unités ;
  • Développer nos plates-formes (en SHS avec la MaCI et la MSH, en biologie-santé, technologie, données et calcul, etc.), les rendre plus visibles et accessibles, les doter d’un modèle économique pérenne et respectueux des ressources ;
  • Renforcer la place des directions d’unité de recherche dans notre université en travaillent sur leur formation, leur délégation et la reconnaissance qui leur est donnée ;
  • Dans un contexte national de baisse des effectifs doctorants, renforcer la visibilité nationale et internationale de nos offres afin d’attirer davantage de candidats de haut niveau et développer la mobilité internationale de nos doctorants dans le cadre de partenariats et de projets internationaux.

Positionner l’UGA comme un acteur de recherche à l’échelle locale, nationale et internationale :

  • Assumer notre rôle de chef-de-file et organiser les dialogues avec les unités de recherche ;
  • Soutenir de manière adaptée des thématiques-clés et les thématiques émergentes ;
  • Co-piloter nos actions de recherche communes avec les organismes nationaux de recherche, les grands instruments et le CHUGA ;
  • Investir dans nos partenariats stratégiques internationaux, dont nos International Research Laboratory (IRL) à Tsukuba et Sherbrooke ;
  • Mieux organiser et améliorer l’accueil de chercheurs étrangers.

Renforcer nos actions en faveur de la science ouverte:

  • Continuer à développer l’édition ouverte des résultats de la recherche ;
  • Mieux adosser la politique données et science ouverte aux grands projets interdisciplinaires de l’UGA ;
  • Renforcer et faciliter le lien entre GRICAD et les enseignants-chercheurs et chercheurs du site.

Formation

Cette fiche thématique vise à présenter :

  • Le bilan 2020-2023
    • La stratégie formation du mandat 2020-2023 s’est inscrite dans le cadre de la mise en place du nouvel établissement UGA, en coconstruisant la politique de formation avec les acteurs
    • Mise en place des nouvelles instances permettant l’affichage d’une offre de formation riche, complémentaire et cohérente à l’échelle du grand établissement
    • Consolidation des dispositifs interdisciplinaires en matière d’accompagnement du projet de l’étudiant et d’acquisition de compétences transversales
    • Amélioration des conditions d’enseignement pour les enseignants, enseignants-chercheurs et étudiants à travers plusieurs réalisations concrètes
    • Amplification de l’appui  à la pédagogie et aux innovations pédagogiques des enseignants et enseignants-chercheurs
    • Avancement très significatif de la démarche compétences, avec l’écriture de nos diplômes en compétences
    • Restructuration et la consolidation des dispositifs d’ouverture sociale, pour les établissements-composantes comme les composantes académiques sans personnalité morale
    • Amélioration de l’accompagnement des composantes en matière de formation tout au long de la vie
    • Le renforcement des actions à destination des étudiants de premier cycle à travers le projet « ExcellenceS » et les moyens fléchés sur l’orientation et la réussite des étudiants sur de nombreux axes
    • Accompagnement des enseignants et enseignants-chercheurs en matière de structuration des communautés et d’évolution des formations notamment à travers la recherche de moyens
    • Encouragement de l’engagement des étudiants et des étudiantes, avec sa valorisation et l’accompagnement des étudiants
  • Le projet 2024-2027
    • Soutenir les évolutions à venir de l’offre de formation en lien avec les enjeux globaux et locaux
    • Soutenir et reconnaître l’activité pédagogique des enseignants et des enseignants-chercheurs
    • Développer la mutualisation et le partage de moyens en matière d’accompagnement à la réussite des étudiants et de compétences transversales
    • Sensibiliser tous les étudiants de premier cycle et former les étudiants de second cycle en matière de transition écologique pour un développement soutenable
    • Finaliser la démarche compétence, l’inscrire dans la durée et exploiter son potentiel
    • Poursuivre le développement de l’apprentissage
    • Renforcer l’accessibilité des formations à tous les publics
    • Positionner l’UGA comme acteur essentiel de l’enseignement supérieur à l’échelle locale, nationale et internationale

La mission de l’UGA dans le champ de la formation représente une priorité. Elle est d’une importance capitale, tant sur le plan quantitatif avec 65.000 étudiantes et étudiants inscrits que sur le plan qualitatif : une carte de formation qui couvre toutes les disciplines et tous les diplômes (BUT, licences, masters, titres d’ingénieurs, diplôme d’IEP, diplôme d’architecte, doctorat, diplômes des professions de santé), un taux d’insertion professionelle dépassant en moyenne les 90%, une très forte attractivité nationale et internationale, un lien formation-recherche exemplaire au plan national. Toutes ces raisons ont conduit à de nombreuses actions sur la période 2020-2024 et nous conduisent à exprimer encore de fortes ambitions.


Bilan 2020-2023

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La stratégie formation du mandat 2020-2023 s’est inscrite dans le cadre de la mise en place du nouvel établissement UGA, en coconstruisant la politique de formation avec les acteurs suivants :

  • la vice-présidence formation nouvellement créée, représentant les 6 composantes académiques dans leur complémentarité et leur synergie ;
  • les services communs relevant du champ formation et de la vie étudiante : SUAPS, CUEF, DVE ;
  • les directions des unités de formation et de recherche et composantes élémentaires ;
  • la Commission formation du CAc dont la commission pédagogique ;
  • les partenaires institutionnels et territoriaux de l’UGA dans le champ formation (Rectorats, collectivités locales, CPGE, CCI, etc.).

Elle s’est concrétisée notamment à travers l’accréditation des formations pour 2021-2027 (bien que la partie haute de celle-ci ait été déjà très engagée avant le début du mandat) et l’accompagnement de l’évolution de cette offre entre 2021 et 2024.

Mise en place des nouvelles instances permettant l’affichage d’une offre de formation riche, complémentaire et cohérente à l’échelle du grand établissement :

  •  mise en place du portage de l’offre de formation et des modalités de contrôle des connaissances et compétences (MCCC) par les composantes académiques avec l’appui de l’expertise des services de la vice-présidence ;
  • déploiement d’actions prenant appui sur la construction de parcours de formation modulables, accompagnés de possibilités de ré-orientations ou de poursuites de formation dans une autre composante : aboutissement de la réforme des études de santé, augmentation du nombre de licences et master pluridisciplinaires, exploitation des potentialités offertes par la création de l’Institut d’ingénierie et de management.

Consolidation des dispositifs interdisciplinaires en matière d’accompagnement du projet de l’étudiant et d’acquisition de compétences transversales :

  • développement et stabilisation de l’offre de formation en langues grâce au service des langues (SDL), au centre des langues et au Centre d’études universitaire d’études françaises (CUEF) ;
  • poursuite de la politique ambitieuse en matière sportive avec des avancées fortes sur les équipements, en faisant du sport une partie du projet de formation des étudiants et un élément essentiel en matière de santé ;
  • consolidation des actions en matière de démarche créative et d’entreprenariat à travers l’installation de la Design factory ;
  • expérimentations de plusieurs dispositifs de sensibilisation et de formations en matière de transition écologique.

Amélioration des conditions d’enseignement pour les enseignants, enseignants-chercheurs et étudiants à travers plusieurs réalisations concrètes :

  • concrétisation de la rénovation de bâtiments tant à Grenoble que sur les sites délocalisés (Briffaut à Valence ; INSPE, galerie des amphis Pierre Mendès France, etc.) ;
  • réalisation d’ambitions croisées en formation et vie étudiante à travers l’ouverture de la Maison Universitaire des Services à l’Étudiant (MUSE).

Amplification de l’appui  à la pédagogie et aux innovations pédagogiques des enseignants et enseignants-chercheurs.

  • Consolidation des dispositifs pérennes du Centre des nouvelles pédagogies ;
  • campagne annuelle de soutien aux initiatives pédagogiques ;
  • évolution du dispositif des congés pour projet pédagogique (possibilité de le partager au sein d’une équipe) ;
  • mise en place du conseil scientifique de la DAPI ;
  • accessibilité des formations : formalisation « maquette à plat » L3 STAPS, et hybridation de certaines formations pour un accès renforcé à la FTLV.

Avancement très significatif de la démarche compétences, avec l’écriture de nos diplômes en compétences :

  • Une démarche d’écriture des diplômes quasi finalisée en BUT, L, M ;
  • Des moyens multipliés et à l’œuvre pour les titres d’ingénieur et le doctorat.

Structuration de l’apprentissage et développement de sa mise en œuvre avec la création du CFA d’université, et la coordination des autres CFA Partenaires (Formasup branches,…).

Développement et ouvertures de formations (Droit, SHS, BUT, etc.). Mise en place de plusieurs DEUST en apprentissage en lien avec la FFF et la branche pharmacie.

Universitarisation des diplômes d’Etat des métiers du social et de la santé : suivi et structuration de la démarche et conventionnement.

Restructuration et la consolidation des dispositifs d’ouverture sociale, pour les établissements-composantes comme les composantes académiques sans personnalité morale :

  • POS de l’IEP, professionnalisation + (ex-ENEPS), etc. ;
  • soutien et développement du DAEU (Diplôme d’accès aux études Universitaires) avec ouverture de modules accessibles à distance ou en hybride et déploiement de formations dans les prisons de la région.

Amélioration de l’accompagnement des composantes en matière de formation tout au long de la vie :

  • mise en place des formations éligibles au financement par le CPF (Compte personnel Formation) ;
  • création de certificats et de blocs de compétences éligibles aux financements ;
  • reprise d’études non financées facilitées et accompagnées ;
  • dispositif d’exonération sur conditions de ressources opérationnel ;
  • structuration de la VAE et coordination des dispositifs ;
  • renforcement du lien avec les entreprises partenaires du site ;
  • convention sur l’accompagnement à la reprise de formation pour le public RSA et pour les publics fragilisés avec le conseil départemental de l’Isère.

Le renforcement des actions à destination des étudiants de premier cycle à travers le projet « ExcellenceS » et les moyens fléchés sur l’orientation et la réussite des étudiants sur de nombreux axes :

  • augmentation des dispositifs de remédiation notamment en SHS ;
  • nouveaux dispositifs d’accompagnement à la construction des projets personnels et professionnels des étudiants ;
  • soclage dans les composantes élémentaires des moyens humains jusqu’ici précaires en matière de dispositifs dits « oui, si » et liés à la hausse des effectifs d’étudiants
  • renforcement des moyens permettant la professionnalisation à bac+3 ;
  • initiation précoce à la recherche et internationalisation anticipée ;
  • obtention d’investissements lourds sur les plate-formes de TP (STS et SHS).

Lancement d’une graduate school de l’UGA, embrassant la quasi-totalité des champs disciplinaires de second cycle, avec pour ambition le renforcement du lien formation-recherche, l’interdisciplinarité et l’ouverture à l’international.

Accompagnement des enseignants et enseignants-chercheurs en matière de structuration des communautés et d’évolution des formations notamment à travers la recherche de moyens.

Notre ambition s’est traduite par le dépôt, la réussite et le lancement d’une quinzaine de projets portant sur les « compétences et métiers d’avenir », faisant de l’UGA l’université française la plus dynamique en la matière :

  • mise en place d’un pôle projet au sein de la DGD formation ;
  • développement de cellules d’appui à la conduite de projets au sein des composantes académiques et élémentaires.

Encouragement de l’engagement des étudiants et des étudiantes, avec sa valorisation et l’accompagnement des étudiants concernés  par :

  • le développement des dispositifs relatifs aux étudiants à fortes contraintes (sportifs, artistes, sujets à handicap, .etc.) ;
  • la prise en compte des compétences transversales pour les étudiants engagés, faisant de l’UGA une université pilote sur le plan national.

Projet 2024-2027

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Soutenir les évolutions à venir de l’offre de formation en lien avec les enjeux globaux et locaux :

  • installer l’ensemble des projets en matière de « compétences et métiers d’avenir » ;
  • inscrire dans la nouvelle offre de formation les expérimentations réussies des programmes thématiques de la graduate school de l’UGA et de l’EUR CBS ;
  • poursuivre et amplifier le dialogue inter-disciplinaire, construire une cartographie des réorientations ;
  • développer le pôle de l’éducation à l’UGA ;
  • amplifier les actions en matière de mixité et de parité dans les formations ;
  • rendre plus efficients les multiples dispositifs de bourses ;
  • faire de l’UGA l’université choisie pour accompagner sa formation tout au long de la vie.

Soutenir et reconnaître l’activité pédagogique des enseignants et des enseignants-chercheurs :

  • Continuer le travail engagé pour donner les meilleures conditions de travail possible aux enseignants ;
  • Développer des dispositifs de valorisation de l’investissement pédagogique ;
  • Renforcer les communautés de pratiques et les dispositifs de formation notamment en lien avec les enjeux de l’IA en pédagogie et en matière d’évaluation ;
  • Accompagner les équipes pédagogiques et les soutenir dans les démarches d’amélioration de la qualité des formations et d’innovations pédagogiques.

Développer la mutualisation et le partage de moyens en matière d’accompagnement à la réussite des étudiants et de compétences transversales :

  • mutualiser certains dispositifs  tels que ceux en matière de remédiation en langue française ;
  • développer  les dispositifs de certification de compétences numériques, d’évaluation du niveau de langues étrangère à l’entrée de l’université et de certification lors de la diplomation ;
  • développer les dispositifs transversaux assurant le lien formation recherche en premier cycle ;
  • s’appuyer sur l’histoire, le rayonnement et le savoir faire en termes de formation sportive du site pour développer les compétences transversales et l’engagement du public étudiant ;
  • développer le sentiment d’appartenance et de solidarité du site par le sport, l’engagement étudiant, et le rayonnement international.

Sensibiliser tous les étudiants de premier cycle et former les étudiants de second cycle en matière de transition écologique pour un développement soutenable :

  • Donner une dimension formation forte aux travaux de l’ITE ;
  • S’appuyer sur l’expertise de toutes les communautés scientifiques ;
  • Proposer des modules transversaux à l’échelle de l’UGA en premier cycle et soutenir les composantes académiques sur les enjeux propres aux domaines disciplinaires.

Finaliser la démarche compétence, l’inscrire dans la durée et exploiter son potentiel :

  • accompagner à la demande les équipes qui souhaitent travailler l’évaluation par les compétences ;
  • développer la place de l’UGA comme acteur de l’ESR à travers la démarche compétences, en matière de retour en formation et de VAE notamment ;
  • répondre à la demande croissante et évolutive de professionnalisme tant de la part des organisations et des entreprises que de celle des étudiants, des salariés, des demandeurs d’emplois et de tous ceux qui sont en situation de transition professionnelle.

Poursuivre le développement de l’apprentissage

  • en coordonnant les actions et en fournissant le soutien et l’accompagnement nécessaire aux composantes sur tous les aspects (outils, certification qualité, et labels, retour à l’emploi, mobilité professionnelle, promotion sociale et qualifications professionnelles).

Proposer une offre tout intégrée permettant la délégation de l’ingénierie pédagogique, et l’aide au développement dans les composantes de la FTLV et de l’apprentissage. Proposer à chaque composante une offre à la carte d’accompagnement sur tous les projets flexibles, hybride à distance, sur mesure.

Renforcer l’accessibilité des formations à tous les publics

  • Travailler la modularité des parcours pour accompagner le retour en formation et la reconversion sociale ;
  • poursuivre l’accompagnement des équipes souhaitant hybrider les formations notamment à destination des publics empêchés ;
  • maintenir l’effort en matière de présence sur les territoires éloignés via les antennes délocalisées ou les campus connectés ;
  • prolonger les actions entreprises relatives aux étudiants porteurs de handicap et se donner les moyens de mieux les prendre et compte et les faire comprendre notamment s’agissant des handicaps invisibles.

Positionner l’UGA comme acteur essentiel de l’enseignement supérieur à l’échelle locale, nationale et internationale :

  • affirmer et défendre la place de l’UGA face au développement parfois sauvage de l’offre privée ;
  • renforcer la place de l’UGA comme certificateur de la qualité des contenus de formation et de valeur des diplômes délivrés. ;
  • renforcer les liens avec les acteurs du territoire, notamment en lien avec l’orientation et l’insertion professionnelle et faciliter le retour en formation ;
  • investir dans nos partenariats stratégiques internationaux ;
  • développer davantage les potentialités issues du programme
  • explorer les possibilités offertes par la perspective de diplômes européens ;
  • faciliter les transitions professionnelles et la montée en compétences par un accès à la formation sur blocs de compétences tout au long de la vie. ;
  • former et accompagner les décideurs publics pour accompagner toutes les transitions.

Transformation écologique

Cette fiche thématique vise à présenter :

  • Le bilan 2023-2024
    • Mise en place d’un cadre d’impulsion et d’action en matière de RSE
    • Réduction de l’empreinte carbone de l’UGA
    • Réduction de l’empreinte environnementale et préservation de la biodiversité
    • Formation, sensibilisation, incitation
  • Le programme 2024-2027
    • Un enjeu de gouvernance : renforcer l’information et la concertation pour l’élaboration des décisions en matière de transformation écologique à l’UGA
    • Un enjeu climatique : réduire l’empreinte carbone de l’UGA
    • Un enjeu environnemental : réduire les impacts négatifs de l’UGA sur son environnement naturel
    • Un enjeu de diffusion des connaissances : former et sensibiliser à la transition écologique

Bilan 2020-2023

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Durant le mandat 2020-2023, plusieurs actions d’ampleur ont été menées en matière de transition écologique, avec des résultats probants qui ont engagé l’UGA sur une trajectoire de réduction de son impact climatique et environnemental. À partir de 2021, l’UGA  s’est dotée d’une vice-présidence « Responsabilité sociétale et environnementale » et s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de transition écologique, dans le cadre du Schéma directeur RSE dont elle a été l’une des premières universités françaises à se doter. L’UGA dispose donc désormais d’un cadre d’action solide, dont il faut poursuivre la mise en œuvre de manière déterminée pour accélérer sa transformation écologique.

Le bilan des actions menées entre 2021 et 2023 en matière de RSE met en lumière plusieurs avancées, concernant l’impulsion donnée à l’action de l’UGA (1), la réduction de son empreinte carbone (2) et environnementale (3), et les multiples initiatives en matière de formation, de sensibilisation et d’incitation (4).

Mise en place d’un cadre d’impulsion et d’action en matière de RSE

Sur le plan institutionnel, l’UGA est désormais dotée d’une structure et d’objectifs déterminés en matière de RSE :

  • une mission RSE et une Vice-présidence dédiée ont été créées et mises en place en 2020.
  • un réseau de 70 référents RSE a été mis en place : ces référents assurent un lien avec les structures (composantes, laboratoires, services…) et accompagnent la mise en œuvre des actions de l’UGA en matière de transition écologique.
  • le Schéma directeur RSE de l’UGA, rédigé de manière participative, a été adopté par le conseil d’administration en juillet 2021. Il précise les objectifs à atteindre à court, moyen et long terme en matière de RSE ; il fixe notamment un objectif de réduction de 35% de tous les postes d’émissions de gaz à effet de serre de l’UGA d’ici 2030, par rapport aux niveaux 2019. Le Schéma directeur a depuis été décliné au niveau de composantes comme l’EUT.

Réduction de l’empreinte carbone de l’UGA

Entre 2021 et 2023, l’UGA a engagé de nombreuses initiatives en vue de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES).

  • Le 2e bilan d’émissions de GES de l’UGA a été réalisé en 2023 et sera désormais actualisé chaque année. Les émissions de GES de l’UGA sont restées stables depuis 2019 (45 000 t.eCO2) mais le bilan est marqué par une évolution significative des postes d’émissions – notamment une hausse de 18% des émissions liées aux achats (hausse essentiellement dues aux travaux de rénovation, qui visent à réduire les émissions futures) et une diminution de 27% des émissions liées à l’énergie (baisse du chauffage et de la consommation d’électricité). L’identification de l’origine de nos émissions est une étape essentielle pour prendre les décisions pertinentes à l’avenir.
  • Plus d’une trentaine de laboratoires, sur les 71 que compte l’UGA, ont effectué leur bilan d’émissions de GES. C’est le cas également de plusieurs composantes et services, ainsi que du Collège doctoral.
  • En matière de patrimoine immobiliser, le raccordement des bâtiments au chauffage urbain a été entrepris depuis 2022 et devrait conduire, en 10 ans, à diviser par 3 les émissions de GES des bâtiments de l’UGA (remplacement des chaufferies au fioul et au gaz de près de 100 bâtiments). Plusieurs chantiers de rénovation énergétique ont été par ailleurs engagés (la Piscine, l’IUT Génie Électrique, l’Institut Fourrier, le CLV, la Galerie des Amphis, MUSE).
  • Depuis juin 2023, l’extinction de l’éclairage nocturne sur le campus, en lien avec le plan de sobriété de l’UGA, génère une diminution de la consommation électrique et des émissions de GES.
  • En matière de mobilités durables, plusieurs initiatives d’encouragement des mobilités douces ont été engagées (à l’exemple des challenges mobilité) et la Charte d’engagement pour des déplacements professionnels éco-responsables a été adoptée par le CA en décembre 2023. Les mobilités représentent le quart des émissions totales de GES de l’UGA.
  • Enfin, le CA a adopté en juin 2023 la Politique d’achat responsable 2023-25 de l’UGA, qui met en avant la commande publique comme levier d’action essentiel, les achats représentant plus de la moitié (58%) des émissions de GES de l’UGA.

Réduction de l’empreinte environnementale et préservation de la biodiversité

Deux projets essentiels ont été mis en place dans un objectif de préservation des espaces naturels et de la biodiversité du campus de Saint Martin d’Hères :

  • le campus est labellisé « refuge de la biodiversité » par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de l’Isère depuis avril 2022, devenant le 1er refuge LPO de l’Isère par son étendue (150 espèces relevées, dont 98 d’oiseaux, sur 180 hectares)
  • l’Observatoire de la biodiversité Grenoble Alpes (OBIGA) a été établi en 2022, en partenariat avec l’OSUG et le LECA, afin de collecter et de centraliser des données naturalistes pour mieux connaître et protéger la biodiversité locale (https://obiga.osug.fr).

Plusieurs dispositifs ont par ailleurs été mis en place pour réduire les impacts environnementaux des personnels et des étudiant.es de l’UGA. Parmi ceux-ci :

  • en matière de réduction des déchets : le déploiement de poubelles de tri a été engagé en janvier 2023 dans plusieurs composantes, accompagné de la distribution d’un guide des bonnes pratiques – en parallèle d’initiatives de réduction des emballages plastiques à usage unique.
  • depuis janvier 2023, la Camio.net, un atelier mobile de réparation informatique pour les étudiant.es, intervient sur les campus de Grenoble et de Valence. Plus de 150 étudiants ont d’ores et déjà bénéficié de ce service. 

Formation, sensibilisation, incitation

Enfin, tout un ensemble d’actions ont été entreprises en vue de former et de sensibiliser les personnels et les étudiants de l’UGA à la protection de l’environnement et du climat, et les inciter à la réflexion et au changement de comportement face à l’urgence écologique :

  • Déploiement de formations et d’ateliers de sensibilisation des personnels de l’UGA à la transition écologique : avant même que le Ministère de l’ESR ne se saisisse de cette question, l’UGA a conçu un plan de formation (plus de 70 cadres ont été formés en 2023 à la conduite d’une démarche RSE dans un collectif de travail) et de sensibilisation de son personnel (plus de 800 agents sensibilisés par la participation à des ateliers de sensibilisation).
  • Organisation de trois rencontres RSE portant sur les mobilités (nov. 2021), le bâtiment (mars 2022) et les bilans d’émissions de GES des laboratoires (juin 2022). Ces rencontres visent à susciter le dialogue entre tous les acteurs et les partenaires de l’établissement sur des sujets en lien avec les objectifs du Schéma Directeur RSE.
  • Au profit des étudiants, l’UGA a mis en place l’open badge « S’engager pour les transitions écologiques et sociétales » qui valorise la connaissance de son environnement social et environnemental et la participation active à un projet ayant un impact en matière de RSE. Par ailleurs, la DGD Formation a organisé en novembre 2022 une soirée des métiers de la transition écologique.
  • L’UGA a organisé deux « Semaines de la RSE » en juin 2021 et en juin 2022, invitant l’ensemble des étudiants et des personnels à des échanges, conférences et débats pour sensibiliser et fédérer autour du sujet de la transition socio-environnementale.
  • La 5e édition du colloque Ecocampus (porté par France Universités et la Conférence des grandes écoles) a été organisée à l’UGA en mars 2023. L’évènement portait sur le thème « Vers des organisations soutenables au service des territoires en transition » ; il a réuni plus de 200 participants et a conduit à l’adoption de 43 recommandations.

Programme  2024-2027

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Face aux bouleversements environnementaux et climatiques auxquels nous sommes confrontés, l’UGA a un rôle central à jouer en matière de transition écologique. L’action en faveur de la protection du climat et de l’environnement est donc une priorité du programme que nous portons. Cet engagement majeur se traduit par un ensemble de propositions dont l’ambition traduit une conception forte de la transition écologique, qui ne se limite pas à de simples ajustements à la marge mais impose une transformation des modes d’action de l’université et de ses personnels.

Dans les semaines qui suivront les élections, l’UGA devra actualiser son Schéma directeur RSE qui fixe les grands objectifs de l’établissement en matière de responsabilité sociétale et environnementale,et adopter son premier Plan de transition présentant les objectifs, les moyens et les actions envisagés pour respecter sa trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ces deux échéances nous permettront, à court terme, de poser dans ces documents stratégiques un cadre d’action ambitieux, qui traduira l’ensemble des enjeux liés à la transformation écologique de notre université. Ce cadre sera construit autour de quatre enjeux présentés ci-dessous :

  • Renforcer l’information et la concertation pour l’élaboration des décisions ;
  • Réduire l’empreinte carbone de l’UGA ;
  • Réduire les impacts négatifs de l’UGA sur son environnement naturel ;
  • Former et sensibiliser à la transition écologique.

Un enjeu de gouvernance : renforcer l’information et la concertation pour l’élaboration des décisions en matière de transformation écologique à l’UGA

Les décisions en matière environnementale doivent être largement discutées dans le cadre de processus démocratiques qui permettent l’information et la participation de tous les acteurs concernés ; ce point est essentiel pour adopter des mesures justes, adaptées et acceptables par toutes et tous. Pour renforcer la concertation en matière de transformation écologique, nous nous engageons à :

  • Mettre en place le Conseil de la transformation socio-environnementale de l’UGA : ce conseil consultatif, composé de personnels et de doctorant.es de l’UGA, sera doté d’un rôle de recommandation et de suivi des politiques de l’UGA en matière de transformation écologique.
  • Organiser une convention étudiante pour le climat sur une base annuelle, à l’échelle du grand établissement : la convention, composée d’étudiant.es tiré.es au sort, sera chargée de faire des recommandations sur des thématiques d’intérêt pour l’UGA.
  • Mettre en place un Institut Interdisciplinaire de la Transition Écologique à l’automne 2024, qui permettra à l’UGA de disposer d’un espace de réflexion, de conseil et d’expertise, visant à renforcer les liens et à apporter un appui aux multiples initiatives en matière de recherche, de formation et de projets sciences-société qui existent d’ores et déjà dans notre université. La création de cet institut prendra appui sur le processus de concertation engagé à l’automne 2023, qui se poursuit dans le cadre du Groupe de travail actuellement chargé de proposer des recommandations sur les activités, l’organisation et la gouvernance de l’institut.
  • Renforcer la communication et l’information en matière de transformation écologique, par l’organisation de points d’information périodiques et une diffusion plus visible des documents stratégiques, décisions et bilans.
  • Renforcer les collaborations avec les acteurs publics, les entreprises et les associations du territoire : l’action de l’UGA en matière de transition écologique se conjugue avec celle des autres acteurs du territoire, par exemple dans le domaine des mobilités ou de l’alimentation. La formalisation de ces collaborations permettra de renforcer et de mieux mettre en œuvre les engagements propres de l’UGA. La signature de la Charte d’engagement entre l’UGA et Grenoble Alpes Métropole inscrira ainsi l’action de l’UGA dans le Plan Climat Air Energie Métropolitain.

Un enjeu climatique : réduire l’empreinte carbone de l’UGA

Le bilan 2022 des émissions de gaz à effet de serre de l’UGA témoigne des efforts engagés ces dernières années, en particulier en matière de consommation d’énergie. Il met aussi en lumière les défis à surmonter pour que l’UGA respecte les objectifs de réduction des émissions de GES qu’elle s’est fixés : -35% sur tous les postes d’émissions d’ici 2030 par rapport aux niveaux 2019. Cette trajectoire sera respectée par la mise en œuvre des engagements suivants :

  • Accompagner activement les composantes, les laboratoires et les services dans leur démarche de réduction de leur empreinte carbone, en poursuivant la réalisation de leur bilan d’émissions de GES, et en incitant à l’adoption de chartes éco-responsables dans chaque structure n’en disposant pas encore. Cette démarche sera intégrée dans les dialogues de gestion, qui tiendront compte des objectifs établis et des moyens engagés sur la base des bilans d’émissions de GES réalisés.
  • Poursuivre la rénovation énergétique des bâtiments et étendre le déploiement du photovoltaïque.
  • Réduire les émissions de GES liées aux mobilités, qui constituent ¼ des émissions totales de l’UGA : pour cela, les efforts porteront sur la mise en œuvre effective de la Charte pour des déplacements professionnels éco-responsables, adoptée par le CA en décembre 2023. De manière plus globale, il s’agira de mettre en place un plan de mobilité durable qui couvre les autres formes de déplacements, des personnels (déplacements domicile-travail) et des étudiants (déplacements domicile-études, dont l’impact carbone est en forte hausse depuis 2019).

La question des déplacements en avion à l’étranger des chercheurs et enseignants-chercheurs est un point de débat : ces déplacements sont très émetteurs de GES mais peuvent être importants, selon les disciplines, pour constituer un réseau et diffuser ses résultats de recherche. Chaque laboratoire et composante devra donc, selon son contexte propre, adopter des mesures limitant les transports aériens et routiers pour les missions de ses personnels (par exemple par la définition d’un budget carbone individualisé annuel) et engager une réflexion sur l’accueil des chercheurs invités utilisant ces modes de transport.

  • Préciser et mettre en œuvre une politique d’achats éco-responsables : les achats représentant 58% des émissions totales de l’UGA, le plan de transition devra prévoir des objectifs ambitieux fondés notamment sur le réemploi des matériels informatiques et scientifiques.
  • Formuler une stratégie numérique responsable de l’UGA.

Un enjeu environnemental : réduire les impacts négatifs de l’UGA sur son environnement naturel

L’un des grands chantiers du prochain mandat sera la restauration écologique des campus universitaires :

  • Une réflexion concertée sera engagée sur l’aménagement du domaine universitaire de Saint Martin d’Hères comme lieu de préservation de la biodiversité et de sensibilisation aux questions environnementales. Ce projet sera conçu comme un projet structurant, à élaborer avec les personnels et les étudiants, dans le cadre de projets pédagogiques. Il visera notamment à aménager des itinéraires et des espaces de découverte de la biodiversité, en lien avec l’objectif de préservation du potentiel foncier inscrit dans le Schéma directeur RSE de l’UGA (respect des zones refuge LPO, désartificialisation et renaturation de parcelles, mise en place de corridors écologiques, etc.).
  • Les projets de renaturation du campus de Valence et des bâtiments du centre-ville seront poursuivis.

Au-delà de ce projet de moyen terme, d’autres objectifs seront poursuivis :

  • Accélérer la politique de prévention des déchets, en poursuivant les actions de réduction des emballages plastiques et le déploiement des poubelles de tri, en mettant en place une recyclerie sur le campus, en concluant un marché pour la réparation des équipements électroniques de l’UGA, etc.
  • Promouvoir l’alimentation bio et/ou locale sur les campus, par le développement ou le renforcement de partenariats avec le CROUS et des AMAP locales.
  • Soutenir le développement de projets de recherche en lien avec les objectifs de développement durable, en développant notamment un indicateur d’impact environnemental et climatique des projets de recherche, qui devra être utilisé avant toute soumission des projets à des demandes de financement local. La question de la « recherche responsable », qui pourrait conduire à favoriser les recherches centrées sur des enjeux de durabilité, ou à renoncer aux recherches dont les applications pratiques seraient contraires à des trajectoires soutenables, ou encore à refuser d’engager des recherches avec des partenaires extérieurs dont les activités seraient contraires aux trajectoires de développement durable est un point qui ne fait pas consensus dans la communauté universitaire et justifie que soit engagée une réflexion concertée (dans le cadre d’un groupe de travail de la Commission Recherche, et/ ou dans le cadre du futur Conseil de la transformation socio-environnementale de l’UGA).

Un enjeu de diffusion des connaissances : former et sensibiliser à la transition écologique

À l’heure où la désinformation et le greenwashing progressent, il est fondamental que l’université joue son rôle de diffusion de connaissances scientifiques fiables et vérifiables, pour sensibiliser, former et alerter sur l’urgence environnementale. Dans cette perspective, plusieurs projets seront mis en œuvre :

  • La formation des étudiant.es : l’action prioritaire, qui sera engagée dès notre prise de fonctions, sera le montage de formations sur la transition écologique pour un développement soutenable (TEDS) visant à intégrer la question de la transition écologique dans tous les parcours de formation de 1er cycle de l’UGA, en réponse au rapport Jouzel-Abbadie « Enseigner la transition écologique dans le supérieur » et aux directives du MESR. La construction de ces formations se fera en concertation avec les acteurs concernés (enseignants-chercheurs, composantes, SETI, DAPI, etc.) et pourra par exemple conduire au déploiement – dans les composantes qui ne se seraient pas encore dotées d’une formation TEDS propre – d’une formation en L2 proposée en partie en présentiel et visant à l’acquisition d’un socle de connaissances, couplée en L3 à des formations sur projets.

Une réflexion sera par ailleurs engagée avec les composantes sur le montage de parcours consacrés à la transition écologique en formation tout au long de la vie, et avec le Collège des études doctorales sur le renforcement de l’offre de formation doctorale orientée vers la transition écologique.

Un appel à projets annuel sera ouvert à destination des étudiants, destiné à soutenir des initiatives étudiantes pour la transition écologique. Cet appel à projets concernera les étudiant.es du grand établissement entre la 2e année de licence et la 2e année de doctorat, en vue de la réalisation de projets financés et intégrés dans leur cursus de formation, et donnant lieu à validation, notation, bonification ou labellisation.

  • Les initiatives de sensibilisation des étudiants seront multipliées, en partenariat avec les composantes et les équipes pédagogiques. Ainsi, pourra être organisée, de manière annuelle, une « Journée des métiers de la transformation écologique » qui permettra de présenter les professions établies et émergentes, et les formations associées.
  • Le processus déjà engagé de formation ou de sensibilisation des personnels de l’UGA, notamment de l’administration, sera poursuivi. La sensibilisation et la formation des chercheurs, des enseignants et des enseignants-chercheurs seront également renforcées (via par exemple la participation à des ateliers Ma Terre en 180 minutes ou la réalisation de fresques du climat). Une formation dédiée sera également proposée durant l’année 2024 à l’ensemble du personnel de direction et d’encadrement de l’UGA, à l’équipe présidentielle, ainsi qu’à l’ensemble des membres des conseils centraux, afin d’intégrer les impératifs écologiques dans la détermination et la mise en œuvre des politiques de l’UGA.
  • Enfin, il est impératif de prendre en compte l’engagement dans la transition écologique dans les processus d’évaluation des carrières, en faisant évoluer les critères et grilles d’évaluation utilisées. Pour les enseignants et les enseignants-chercheurs, des congés pour projet pédagogique (CPP) seront spécifiquement orientés vers la mise en place de projets orientés vers la transformation écologique.

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Bilan 2020-2023 : une politique RH ambitieuse et volontariste, malgré un contexte budgétaire tendu

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  • La préservation des emplois
  • Malgré un contexte budgétaire tendu aucun poste n’a été supprimé grâce au différé de deux ans, sauf un nombre limité d’emplois en surnombre créés dans le cadre de la fusion en 2016.
  • L’amélioration des parcours de carrière, grâce à des opportunités supplémentaires de promotion ou de changement de corps
  • 159 promotions de corps (liste d’aptitude, liste d’aptitude loi de programmation de la recherche (LPR), concours) des personnels ingénieurs, techniques, de recherche et de formation (ITRF), soit plus de 10%.
    • Ouverture de 4-5 concours 46-3 rehaussés par an, en plus des repyramidages de la LPR.
  • Une politique volontariste en ce qui concerne les primes avec
  • Un taux de bénéficiaires de la prime individuelle C3 du régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC) pour les enseignants-chercheurs au-delà des objectifs définis par le ministère ;
    • Une meilleure reconnaissance de l’investissement pédagogiques des enseignants du second degré affectés dans le supérieur (ESAS) à travers une prime d’intéressement en plus d’une politique d’aide à l’évolution de leur carrière (décharge horaire pour la préparation d’une thèse) et des congés pour projet pédagogique (CPP) pour des projets individuels ou collectifs ;
    • Des primes exceptionnelles pour les BIATSS.
  • Une politique ambitieuse d’égalité femmes-hommes :
  • Élaboration et mise en œuvre du premier Plan d’Égalité professionnelle femmes-hommes (lien vers la fiche égalité) avec des résultats tangibles en matière de recrutement et de promotion.
  • La convergence au mieux-disant des régimes indemnitaires entre employeurs au sein du grand établissement, qui a été atteinte.
  • L’alignement par le haut de la rémunération des contractuelles et des contractuels sur celle des titulaires.
  • Des efforts de dé-précarisation, notamment en ce qui concerne les emplois IdEx et ceux liés aux grands projets (plus de 70 emplois pérennisés).

Programme 2024-2027 : poursuivre une politique RH ambitieuse

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  • Les personnels et leurs carrières continueront d’être au centre de la politique de l’établissement durant les quatre années à venir.
  • Nous travaillerons dans les directions suivantes, développées ci-dessous par catégorie de personnels :
  • Préserver les emplois : continuer d’assainir structurellement les finances de l’établissement sans faire porter sur l’emploi les contraintes budgétaires décidées par l’État.
  • Accompagner les carrières, par la création d’opportunités de promotion, l’évolution des compétences et des métiers, une politique indemnitaire juste et ambitieuse et la reconnaissance de l’expertise.
  • Améliorer la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT). Un nouvel accord-cadre sera établi pour permettre plus de souplesse dans l’organisation du travail.
    • Les formations offertes aux personnels seront poursuivies et développées.
    • La politique sociale sera renforcée par l’ouverture d’une crèche sur le domaine universitaire en 2025 ou 2026 ;
    • La prise en charge et l’accompagnement des situations de souffrance au travail et des situations de violences sexistes et sexuelles, discriminations, harcèlements (VSSDH) seront amplifiés ; 
  • Pour en savoir plus, voir la fiche QVCT.
  • Redonner du sens au travail en permettant aux personnels de se concentrer sur leurs missions, en stoppant la prolifération de tâches annexes qui alimentent la surcharge de travail au quotidien.
  • Renforcer l’attractivité de l’UGA pour tous les corps de métiers constitue un sujet majeur, dans un contexte de tension du marché de l’emploi et de concurrence accrue avec les autres structures, publiques comme privées.
  • Renouveler le dialogue social en définissant un agenda social partagé, qui associe les représentants des personnels et en tenant des réunions régulières entre la présidence et les organisations syndicales, complémentaires aux instances de l’établissement.
  • Simplifier les processus et améliorer la dématérialisation des processus RH 
    pour en savoir plus, voir la fiche « simplification et transparence des procédures RH ».

Concernant les BIATSS

  • Promotions internes : Aujourd’hui, l’UGA reconnaît encore 200 décalages corps/fonction. Une politique pluriannuelle sera maintenue et renforcée pour diminuer les emplois de catégorie C qui ne correspondent plus au niveau de technicité élevé nécessaire désormais pour travailler dans les services à l’université.
  • Attractivité des métiers : Certains métiers BIATSS sont en tension et un effort particulier sera déployé pour assurer le recrutement ainsi que la fidélisation des personnels déjà en poste.
  • Revalorisation :
    • Dans le cadre de la trajectoire budgétaire, les primes seront maintenues ou augmentées : chantier régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP)/indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) ;
    • La politique indemnitaire sera fondée sur l’encadrement effectué par les agents mais aussi le niveau d’expertise de leur poste.
  • Équité : Renforcer un cadre RH équitable entre titulaires et contractuels  : rémunération, reprise d’ancienneté, changement de niveau.
  • Organisation du travail : Améliorer les conditions de recrutement et l’organisation du travail afin d’être à même d’apporter aux personnels plus de souplesse, d’autonomie, de responsabilité et de perspectives de carrière.

Concernant les EC

  • Continuer à mener une politique volontariste en ce qui concerne les avancements de grade et de corps : Ouvrir chaque année 5 ou 6 concours 46-3 rehaussés par an en complément des repyramidages dans le cadre de la LPR.
  • Atteindre 50% de bénéficiaires de la composante 3 du RIPEC (C3). Cet objectif se situe largement au-dessus de celui que vise la LPR.
  • Continuer à œuvrer pour l’égalité femmes-hommes
    • En renforçant le plan d’actions d’égalité professionnelle ;
    • En favorisant par exemple la prise de responsabilités à l’UGA par des femmes.
  • Revoir l’organisation du travail à travers la simplification des processus administratifs et financiers pour libérer du temps et retrouver de la disponibilité pour accomplir les missions, notamment la recherche.
  • Renforcer l’attractivité des postes hospitalo-universitaires et œuvrer avec le CHUGA pour la préservation du temps universitaire.
  • Mieux accompagner les nouveaux arrivantes et arrivants, et développerle mentorat et l’accompagnement des carrières dès la première année.
  • Faciliter la mobilité des enseignantes-chercheuses et des enseignants-chercheurs,  des enseignantes et enseignants au sein de l’UGA.
  • Sécuriser les recrutements par la prise en compte renforcée des conflits d’intérêt et l’adéquation à la charte pour une politique de recrutement ouvert, transparent et basé sur le mérite (OTMR) pour améliorer l’attractivité des métiers dans un cadre éthique et développer le recrutement de Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi (BOE).

Concernant les ESAS

  • Agir au niveau national pour une meilleure reconnaissance des ESAS : Valoriser la prime de l’enseignement supérieur (PES) et maintenir l’effort de l’UGA jusqu’à ce que cette dernière atteigne le montant cible.
  • Se donner les moyens de mieux défendre les ESAS dans les instances de promotion du Rectorat et notamment obtenir un contingent de promotions attribuées à l’UGA.
  • Valoriser leur engagement dans des responsabilités collectives en retravaillant les reconnaissances horaires associées.
  • Valoriser et soutenir les activités recherche des ESAS et ouvrir des concours dédiés de MCF (art. 26.1.2) pour diversifier leurs perspectives de carrière.
  • Mettre en place une politique incitative par des décharges horaires pour des activités de recherche doctorales et postdoctorales.

Concernant les contractuelles et les contractuels

  • Poursuivre les efforts de dé-précarisation, à travers l’ouverture de concours et des contrats à durée indéterminée, fondés sur l’étude des viviers et les besoins durables.
  • Avancer vers un alignement du régime indemnitaire sur celui des titulaires.

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Bilan 2020-2023 : rectifier la trajectoire de manière responsable

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Fin 2019 : situation financière dégradée malgré un plan de retour à l’équilibre fondé sur la suppression de postes.

Actions du mandat :

  • Vote au conseil d’administration le 11 octobre 2021 d’une trajectoire financière pluriannuelle, résultat d’un processus de concertation et d’ajustement, basée sur les principes suivants :
    • S’inscrire dans une trajectoire pluriannuelle de long terme (horizon 2028), durablement saine et permettant des ajustements ;
    • Répartir de façon équilibrée et équitable les efforts qui sont portés par tous ;
    • Préserver les postes sauf ceux en surnombre ;
    • Intégrer dans la trajectoire les coûts d’une politique sociale ambitieuse (perspectives de carrière, indemnitaire, convergence au sein de l’établissement public expérimental (EPE), …).
    • Mesures prises :
      • Différé des postes d’enseignants-chercheurs de 2 ans, suppression des postes BIATSS en surnombre (dont le total est d’environ 45 postes) ;
      • Économies de fonctionnement ;
      • Obtention d’une augmentation de la subvention pour charges de service public (SCSP) de 1.6 M€.
  • Mise en place d’outils de suivi précis de la masse salariale.
  • Construction d’un modèle de coût des services partagés.
  • Augmentation des ressources propres (+11% entre 2020 et 2023).
  • Dialogue de gestion avec les composantes en plusieurs étapes permettant d’intégrer leurs priorités dans le budget.
  • Augmentation de la dotation des laboratoires (+10% en moyenne).

Programme 2024-2027 : concilier équilibre budgétaire et politique RH

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La situation financière est tendue pour toutes les universités françaises à cause de l’inflation, l’augmentation du coût des fluides 6 M€[1], la prise en charge incomplète par l’État des mesures dites « Guérini », dont l’augmentation du point d’indice : 4 M€. Grâce aux mesures responsables prises en 2021, l’UGA se trouve dans une situation moins difficile et plus raisonnable avec un fonds de roulement de 33 M€ correspondant à plus de 21 jours de fonctionnement et une trésorerie lui permettant de fonctionner sans risques. Ceci permet à l’UGA d’adopter la position suivante que nous proposons :

  • Continuer d’assainir structurellement les finances de l’établissement sans faire porter la charge des contraintes budgétaires conjoncturelles sur l’emploi ni les missions, notamment la formation ;
    • Préserver les dotations des composantes, des laboratoires et des services ;
    • Négocier la prise en charge de ces coûts par l’État au plus tard à partir de 2026 ;
    • Suivre annuellement la trajectoire financière.
  • Comment y parvenir :
    • Respecter la trajectoire financière votée en 2021 tout en continuant à développer la stratégie de l’UGA dont une politique RH ambitieuse.
    • Imputer le coût financier des mesures exogènes sur le fonds de roulement.
  • Identification de marges de manœuvre :
    • Accroître les ressources propres (en particulier taxe d’apprentissage et formation continue, par ex. dans le domaine de l’intelligence artificielle, du quantique et de la cybersécurité, miser sur les blocs de compétence) ;
    • Trouver de nouvelles sources de financement des investissements pour la rénovation énergétique des bâtiments (intracting [dispositif financier qui consiste à réaliser des travaux de performance énergétique générant des économies d’énergie avec un temps de retour de l’ordre de 13 ans] auprès de la banque des territoires).
  • Contrat d’objectifs, de moyens et de performance (COMP) : à définir et à mettre en œuvre au service de la stratégie.

[1] Valeurs du BR2 2023

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