Nous pensons que ce projet pour l’UGA est le bon et que Yassine Lakhnech est le président qui a la capacité de le porter avec nous, son équipe. Tout d’abord, dans le contexte institutionnel actuel changeant et insécurisant, le choix de ce projet, de ce porteur et de notre équipe inscrit l’UGA dans la stabilité institutionnelle dont elle a besoin pour asseoir un modèle original d’université. Cette stabilité est le fruit du profond respect des équilibres sur le site de l’UGA : équilibre des décisions entre le central et les composantes ; équilibre entre les différentes communautés scientifiques dans le respect de la diversité des pratiques (SHS et STS) ; équilibre entre les missions de l’université (financements IdEX aussi bien sur le volet formation que sur le volet recherche) ; équilibre financier afin de concilier une trajectoire financière responsable pensée sur 8 ans avec une politique sociale ambitieuse soucieuse des personnels ; équilibre entre les niveaux local (collectivités territoriales, Campus Valence Drôme Ardèche), national et international (ex. partenariats stratégiques MIT, Oxford, Tsukuba). L’inscription de ces équilibres dans la durée permet enfin une reconnaissance des spécificités de chaque communauté au sein de l’UGA. C’est cette vision politique pour l’UGA que notre équipe défend.
Yassine Lakhnech nous paraît le mieux à même de porter ce projet. En effet, l’investissement de celui-ci dans la durée à l’UGA lui a permis d’acquérir une très bonne connaissance de l’écosystème universitaire local et national et une solide expérience qui nous sera précieuse. Il connait parfaitement les dossiers impliquant l’UGA car il a participé à la construction de notre grand établissement. Cette phase complexe est désormais terminée, nous abordons celle de la consolidation de notre modèle d’université. Un bel exemple de la réussite de son mandat précédent est le rayonnement de l’UGA avec le succès systématique aux appels à projets structurants nationaux (ex. PIA3 et 4). Ensuite, nous apprécions la très grande capacité de Yassine Lakhnech à anticiper : sa gestion de la crise Covid aussi bien au niveau du soutien aux étudiants qu’à celui des personnels avec la campagne de vaccination à grande échelle a été exemplaire. Enfin, nous considérons que lors de son mandat précédent, il a fait concrètement la preuve de sa volonté de placer l’humain au cœur de l’université : qu’il s’agisse de la politique sociale et de la qualité de vie au travail (le projet de crèche), de la lutte contre toutes les formes de harcèlements afin de permettre aux personnels de s’épanouir dans leur quotidien et dans leurs activités (création d’une nouvelle vice-présidence et de modalités opérationnelles concrètes pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, la discrimination et le harcèlement), de son engagement citoyen au service de l’environnement (ex. Schéma RSE de l’UGA, rénovation énergétique des bâtiments, création de l’Observatoire de la biodiversité Grenoble Alpes), de l’accueil des chercheur internationaux en exil (ex. programme PAUSE) et du handicap (ex recrutements fléchés pour les BOE). Enfin, Yassine Lakhnech sait s’entourer de personnes qui ont de l’expérience institutionnelle et une expertise sur les missions de l’établissement et les nouveaux enjeux nationaux et internationaux et fédérer des énergies dans la durée, tout en assurant le renouvellement nécessaire.