La justice vous a reproché des mails au contenu critique, avec des attaques personnelles, hors du cadre officiel de la campagne…

«Le mail que j’ai rédigé, dont j’assume l’entière responsabilité, a été écrit et envoyé depuis mon adresse mail personnelle, à des adresses nominatives et je n’ai pas utilisé de liste de diffusion. En préambule du message, j’ai aussi bien mentionné que je m’exprimais en tant que candidat et non en tant que président de l’UGA. Le tribunal a jugé que cela a entaché la sincérité du scrutin. Dont acte. Je regrette profondément ce mail, son envoi, son contenu et plus encore la situation dans laquelle se retrouve plongés l’université, ses personnels et ses étudiants à la suite de l’annulation des élections. Tous les présidents sortants envoient des messages de ce type-là, je pensais avoir pris les précautions suffisantes.»

Serez-vous candidat aux nouvelles élections dont la date n’est pas encore fixée ?

«Après des semaines difficiles mais utiles pour réfléchir et digérer la situation, j’ai eu des échanges avec plusieurs collègues, dont l’équipe des vice-présidents et globalement la liste qui me soutenait. Force est de constater que le soutien est là, l’équipe est unie et c’est ce qui m’a décidé à candidater à nouveau. Je suis candidat car l’UGA, un modèle au niveau national, devenue Grand Éta- blissement, a fait ses preuves et c’est l’aboutissement d’un projet de plusieurs années de travail où nous nous sommes tous beaucoup investis. L’Université, aujourd’hui, est identifiée au national comme à l’international, c’est une force pour ce territoire. Il suffit de voir ses performances au niveau de son attrac- tivité, son rang dans les classements internationaux… Tout cela est basé sur un modèle qu’il faut consolider et c’était d’ailleurs l’objectif des quatre années à venir. Notre bilan est très positif : nous avons su assainir la situation finan- cière de l’établissement en dépit d’un contexte national difficile tout en pré- servant les emplois, la politique sociale, la transition écologique. Il faut conso- lider ces acquis et ce modèle, c’est pourquoi je suis à nouveau candidat».