Recherche et innovation
L’UGA est reconnue à l’échelle internationale pour la recherche qu’elle conduit et pour son dynamisme en transfert et valorisation. Mais il convient de consolider les fondements de son rayonnement. Je m’engage à soutenir une recherche de haut niveau, allant de la recherche fondamentale à la recherche appliquée et sa diffusion dans le cadre de la science ouverte. Je m’engage également à soutenir le transfert et la valorisation des résultats de la recherche. Nous pouvons y parvenir :
- En favorisant le développement d’une recherche guidée par la curiosité scientifique et s’inscrivant dans le « temps long », nécessaire pour faire avancer les fronts de la connaissance, préparer les innovations de demain et former les jeunes chercheurs et chercheuses ;
- En créant le Humanities International Center pour accompagner les recherches SHS au-delà des structures existantes sur le site UGA et accroître la visibilité des humanités de l’UGA à l’international. Ce centre permettra d’ancrer ces recherches dans des réseaux et des partenariats internationaux et de créer des synergies autour d’objets et de thèmes de recherche, en dépassant les frontières qui peuvent exister entre les structures. Dans ce cadre, le renforcement des collaborations avec le CNRS sera un atout majeur, notamment grâce à un rapprochement entre la MaCI et la Maison des sciences de l’Homme (ou plutôt humaines) (MSH) ;
- En continuant à promouvoir la recherche interdisciplinaire et des communautés scientifiques reconnues, capables de se saisir d’enjeux scientifiques, technologiques ou sociétaux globaux ;
- En renforçant les relations avec les organismes de recherche notamment le CEA, le CNRS, l’INRAe, Inria et l’Inserm ;
- En simplifiant la gestion de la recherche et en limitant les tâches administratives afin de libérer du temps ;
- En donnant plus d’autonomie aux directions d’unité pour apporter plus d’efficacité. Cela peut, par exemple, concerner la délégation de signature sur les marchés avec des montants plus élevés qu’aujourd’hui ;
- En renforçant les équipes de soutien et de support à la recherche, par exemple pour le montage et la gestion des projets européens et ANR, et à travers des compétences et des ressources pour l’utilisation des données et le soutien aux plateformes techniques. Ces deux dernières années, 17 postes ont été créés dans les unités de recherche ;
- En appuyant les échanges et les collaborations internationales, qui doivent prendre en compte la diversité de nos communautés scientifiques et de nos formations ;
- En investissant dans les infrastructures, notamment dans les plateformes et les unités mixtes de service, conçues comme des espaces de rencontre, de convergence formation-recherche-valorisation et de collaboration autour d’équipements mutualisés.
Formation initiale et tout au long de la vie
L’UGA est un acteur majeur de la formation initiale et de la formation tout au long de la vie. La qualité de ses formations adossées à la recherche est reconnue par les étudiantes, les étudiants et les employeurs. Dès 2024, nous réfléchirons à la nouvelle offre de formation en intégrant à la réflexion le devenir de nos projets structurants (la « Graduate School » et l’EUR Chimie Biologie Santé (CBH)) ainsi que les dispositifs internes (IdEx, appui à l’innovation pédagogique, congés pour projet pédagogique, …). Cette réflexion devra répondre aux objectifs majeurs suivants :
Attirer plus et mieux :
- Positionner mieux l’offre de formation de l’UGA notamment en exploitant pleinement nos spécificités et nos points forts dans tous nos domaines de recherche et nos projets phares comme les Labex et les projets interdisciplinaires (CDP et CDT). La première année de recours à la plateforme Mon Master a montré la nécessité d’une lisibilité accrue des spécificités de nos formations ;
- Proposer une communication sur l’offre de formation qui soit plus lisible et une information sur les débouchés des différents diplômes qui soit plus fournie ;
- Travailler les articulations entre les niveaux premier cycle (licence, BUT) et master d’une part, master et doctorat d’autre part ;
- Accompagner les composantes dans leurs politiques de mobilité internationale pour proposer plus de possibilités d’expérience à l’étranger, y compris de courte durée, et d’internationalisation de leur offre de formation pour attirer plus d’étudiantes et d’étudiants.
Mieux répondre aux besoins de la société à court, moyen et long terme, par :
- Une meilleure orientation de proximité et une meilleure préparation à l’insertion professionnelle notamment en réussissant nos projets Compétences et métiers d’avenir (CMA) à tous les niveaux : premier cycle (BUT, licence) et deuxième cycle (master et diplômes d’ingénieurs) ;
- Des liens renforcés avec les acteurs socio-économiques et culturels, et plus de parcours par alternance ;
- Un soutien à une offre de formation de proximité pour garantir au plus grand nombre l’accès à l’ESR de haut niveau ;
- Une participation active à la refonte nationale de la formation des enseignantes et des enseignants, qui rende l’École plus efficace et plus juste, et le métier d’enseignante et d’enseignant plus attractif ;
- Une offre de formation tout au long de la vie plus large, qui s’adresse notamment aux personnes en reconversion, en exploitant les opportunités d’accompagnement du projet FlexiTLV.
Mieux répondre aux aspirations des étudiantes et étudiants par :
- Une meilleure prise en compte de leurs attentes en ce qui concerne les défis globaux notamment la transition écologique et les objectifs du développement durable mais aussi les transformations profondes que vont apporter les technologies et notamment l’intelligence artificielle ;
- La consolidation des dispositifs existants, destinés à favoriser la réussite en licence, avec une attention particulière au renforcement des fondamentaux essentiels à la réussite dans le supérieur (comme les mathématiques ou le français, en déployant par exemple une certification comme écri+) ;
- La promotion de l’investissement pédagogique et un appui au développement des innovations pédagogiques au service de l’étudiante et de l’étudiant ;
- Des parcours adaptés grâce à une modularisation accrue des parcours proposés aux étudiantes et aux étudiants, en proposant, par exemple, davantage de passerelles et de parcours partagés ;
Continuer à accompagner les composantes
- dans la mise en œuvre de leurs projets pédagogiques et des réformes nationales (BUT, santé, etc.).
Vie étudiante
En continuant à s’appuyer sur la forte et efficace collaboration avec le CROUS Grenoble Alpes les priorités de ce nouveau mandat se développeront selon trois grands axes : inclusion, expérience étudiante et développement de services adaptés aux besoins des étudiantes et des étudiants. Dans chacun de ces axes, un certain nombre d’actions ont d’ores-et-déjà été mises en œuvre, en particulier durant la crise sanitaire. Elles ont permis de mettre en évidence des besoins essentiels autour de la santé et notamment de la santé mentale, des précarités sociales, financières et numériques, ainsi que le besoin d’une plus grande inclusion de la vie associative et de l’expérience étudiante qui constituent des facteurs de réussite. Pour les années à venir, il s’agira également de travailler sur :
- L’offre d’un environnement adapté au bien-être i) en développant les espaces de vie proches des étudiantes et des étudiants (repos, travail collectif, salles hors sac, crèche…) et l’accès aux espaces de vie étudiante ; ii) en améliorant l’accès aux activités physiques et culturelles ;
- L’amélioration de l’accès aux soins pour tous les publics ;
- La participation à la vie étudiante, où l’engagement et la découverte de pratiques associatives, culturelles ou sportives par les étudiantes et les étudiants doivent être facilités. Leurs réalisations et leurs engagements doivent aussi être mieux reconnus et valorisés. Plus de 300 associations animent les campus, favorisent l’inclusion, l’engagement citoyen et la création. Le soutien affirmé de l’établissement à cette vie associative sera consolidé ;
- La simplification de l’accès aux services par l’amélioration de la lisibilité de l’offre et l’identification de parcours adaptés.
Coopération internationale et espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche
Dans la continuité de la stratégie actuelle, avec une organisation opérationnelle efficace et en soutien aux composantes et laboratoires, il s’agit de :
- Susciter et renforcer la coopération internationale en matière de recherche afin de démultiplier les opportunités pour une recherche d’excellence dans toutes les disciplines ;
- Renforcer notre participation aux structures de recherche internationales notamment en partenariat avec les organismes de recherche (IRC, IRL, IRP, IRN, IEA) et les réseaux internationaux ;
- Attirer sur nos campus les étudiantes, étudiants, doctorantes, doctorants, chercheuses et chercheurs internationaux les meilleurs et les plus brillants, provenant de lieux et de milieux variés ;
- Augmenter le nombre et la diversité des étudiantes, étudiants, doctorantes, doctorants, chercheuses et chercheurs qui participent à un large éventail d’expériences d’apprentissage à l’étranger ;
- Se positionner dans l’espace européen de l’enseignement et de la recherche, développer la participation aux programmes phares de la Commission européenne et consolider le positionnement et la visibilité de l’UGA dans l’alliance européenne Unite! ;
- Contribuer au développement des systèmes éducatifs et de la recherche dans l’espace francophone.
Culture scientifique et technique, diffusion de la science dans la société
Je souhaite maintenir l’engagement de l’UGA en faveur de la culture et de la culture scientifique en offrant à la société une vitrine sur nos recherches en laboratoire, ainsi qu’une programmation culturelle et artistique riche pour nos étudiants et notre personnel. Il s’agit de poursuivre le soutien de cette activité, avec les objectifs suivants :
- Le partage d’une culture scientifique commune et l’irrigation du débat démocratique,
- L’information de la citoyenne et du citoyen,
- L’appui à la décision et aux politiques publiques,
- Le renforcement des collaborations avec le rectorat, les écoles, les collèges et les lycées ainsi que les collectivités et les autres acteurs du champ de la culture scientifique et technique.